Après le match FUS-FAR, des jeunes se sont attaqués aux tobès flambant neuf de la nouvelle société qui n'a pas encore étalé tout son parc. Mais 50 bus abîmés, ça fait quand même moche, pour les usagers de Rabat-Salé-Témara et environs pour qui tout ne se passe pas sans anicroche. stop. Haj 2009. Rien de neuf. Le Maroc a épuisé ses quotas. L'ambassade de l'Arabie Saoudite ne délivre plus de visas pour les Lieux Saints. Avec la grippe porcine, des citoyens s'attendaient à ce que les bureaux de visa soient fermés il y a longtemps. Côté gratos, jamais le ministère des Habous n'a distribué autant de billets aux fonctionnaires et aux employés du privé qui rêvaient d'accomplir la « sunna » tous frais payés, comme si les gens n'étaient pas très chauds pour faire un saut à Djeddah et Médine en ces temps où les réactions devant la grippe des 2H n'étaient pas magnanimes. stop. Jusqu'au 26 novembre se tient, pour la première fois à Moscou, la semaine de l'artisanat marocain. Pour la première fois ? Mais sapristi pourquoi a-t-on attendu aussi longtemps pour faire découvrir aux Moscovites les poufs, les tapis, la dinanderie, la maroquinerie et autres trésors du pays de mille et un royaumes, comme le disait la pub des années 70 ? Combien de pays et de contrées lointaines reste-t-il à découvrir dont la clientèle n'est pas négligeable ? Les Russes des années 2000 ne sont plus les Soviets qui n'ont pas échappé à Tintin. Certains dépensent de nos jours des fortunes dans les casinos en jouant au baccara et en logeant dans les palaces comme les tsars d'autrefois. stop. 25 nouvelles mosquées sont prévues en 2010. Ces lieux de culte seront construits essentiellement dans les quartiers périphériques et le monde rural. Or, il y a des quartiers en ville où les fidèles prient dans un garage, en sous-sol comme à Aulnay-Sous-Bois ou à Issy-Les-Moulineaux ! En plein Rabat, on voit encore des gens implorer Dieu dans un garage derrière l'avenue Abdelkrim Khattabi. Sans compter les prieurs du vendredi sur les trottoirs de la mosquée Badr, jusqu'à la chaussée de Fal Ould Oumeir, et autour de la mosquée d'El Alou. Sans oublier les salles de prières clandestines, comme dit le ministère des Habous. stop. A l'heure de l'augmentation de 32,69 % du budget consacré au ministère de la Justice, au titre de l'année 2010, le personnel de l'association des œuvres sociales du même département se demande s'il sera de la fête. Car, jusqu'à présent, il a l'impression de ramasser des miettes. Pour le mouton, la prime est, certes, octroyée à la veille de l'Aïd mais 100 dh sont retranchés chaque mois sur le salaire du fonctionnaire. Alors que ailleurs, on offre entre 700 et 800 dh sans contrepartie. D'autres petits détails dans cette association d'œuvres sociales rappellent l'histoire du boucher qui dîne avec des navets. stop. L'écologie est maintenant partie prenante dans tous les projets où il y a un impact sur l'environnement. Pendant longtemps monopolisée par des gourous et des minorités qui ne revendiquent plus de paternité, elle est de nos jours devenue la préoccupation majeure des responsables à tous les niveaux. Dernièrement à Rome, Abbas El Fassi a mis en exergue la pertinence des choix faits par le Royaume, sous l'impulsion de S.M. le Roi Bâtisseur et écologiste, entre autres, dans le domaine agricole et le lancement du Plan « Halieutis » dans le secteur de la pêche. Le Premier ministre qui représentait le Souverain la semaine dernière au Sommet mondial sur la sécurité alimentaire a ajouté que « les enjeux nationaux sont énormes pour le Maroc en termes de retombées socio-économiques, de création de richesses et d'emplois notamment parmi les couches et les zones les plus défavorisées ». Car on l'a compris, l'écologie, c'est la protection de l'arbre, de l'oued et de l'environnement en général et aussi la protection de l'homme. Enfin, les lecteurs de « L'Opinion » savent combien ce thème nous est cher. Comme il l'est pour beaucoup d'entre eux. stop. Les journées portes-ouvertes des circonscriptions judiciaires, organisées par le ministère de la Justice sur le thème « Pour un tribunal ouvert au service du citoyen », lundi dernier à Rabat, nous rappellent qu'il n'y a pas longtemps on n'entrait pas la tête haute à la mahkama qui annonçait tout un programme. De même qu'il n'y a pas longtemps qu'on pénétrait dans un commissariat sans avoir les fourmis dans les jambes et sans la peur au ventre même si on n'a rien fait et même si le proverbe dit : « Madirche ma tkhafeche ». Tribunal, commissariat, mokataâ, sbitar, autant de lieux où on ne pénétrait pas facilement pour un simple renseignement. Si on organise des journées portes-ouvertes, c'est que ces endroits étaient plus ou moins fermés pour le commun des mortels. stop. L'agence d'aménagement du Bouregreg n'a pas voulu faire de la promo pour le restaurant autorisé par ses soins sur la Marina qui reste dans la farina pour préparer ses fritures. Pour l'instant, le bouche à oreille, le téléphone bien de chez nous, a fonctionné. Les gens en parlent dans les entreprises et dans le corps diplomatique. Enfin, le site – vue imprenable – est intelligemment exploité, bien que ça soit chéso. On savait que le port des corsaires voyait grand mais on ne savait pas qu'il visait seulement les grands. Maintenant, il faut savoir si on va ouvrir le bal pour tous les restaurateurs qui veulent animer la marina ou si on va procéder par sélection, en favorisant les relations. A suivre. stop. Pour sa dernière saison d'automne, le consul général de France à Rabat, Alain Le Seach, n'a pas raté la soirée organisée par Frédéric Anselmo. L'initiatrice de ce gueleton à la franquette a ajouté de la dinde à côté du lard et autre charcuterie. Jamais ce genre de « halal » n'a fait son entrée dans le banquet. C'est une première. L'an prochain, la maison introduira à côté de la dinde de la pastilla ou des tajines de Kefta… stop. Noël chez Alpha 55 ressemble à un décor de fin d'année dans un paysage alpin avec des sapins artificiels. Mais ce qui est curieux, c'est qu'on ne voit pas de chrétiens dans l'avenue Mers Sultan… Apparemment, Noël, avec ses guirlandes, ses confettis et sa bombe de neige artificielle, amuse les nôtres… stop. Dans notre édition de vendredi dernier, le dernier flash de « l'au-revoir lundi » a sauté à la suite d'une fausse manœuvre de l'ordinateur. Mais nos lecteurs connaissent la formule consacrée que tout le monde connaît. Rien de changé et rien de nouveau sous le ciel. Bonne semaine quand même.