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Lettre ouverte «Pour Shirine, ma fille de 10 ans, en danger» Affaire de “l'enlèvement et de la séquestration” de la petite Shirine Pour la première fois, Houda Khayame répond à ses détracteurs
«Depuis maintenant près de 2 mois, une campagne de presse, orchestrée par Mr Belhadj et son entourage dans la presse arabophone, colporte à mon sujet des mensonges ignobles, des calomnies et des infamies multiples. Je me suis toujours refusée à m'abaisser à répondre à une presse de caniveau, dont la complaisance, sinon la complicité avec les thèses outrancières et totalement mensongères de Mr Belhadj, salissent la profession de journaliste, ces journaux, comme certaines chaînes de télévision, n'ayant bien entendu jamais cherché à vérifier avant publication, auprès de moi ou de mon avocat, la véracité des faits. Tout cela se règlera devant les tribunaux. Mr Belhadj exploite gravement Shirine en l'exposant dangereusement dans les médias. J'interviens aujourd'hui par voie de presse, car tout récemment des articles faisant mention directement de ma fille Shirine et de moi-même, ont été publiés et je me dois de prévenir l'opinion publique de cette manipulation en cours, qui expose publiquement une enfant de 10 ans, mettant en cause gravement sa propre sécurité dans un pays où les détraqués sexuels comme les extrêmistes pourraient ainsi aisément la prendre pour cible, vu les propos tenus à son sujet dans ces journaux. Si je peux supporter d'être, moi, odieusement calomniée, je ne peux supporter que des journaleux, qui n'ont aucun respect de la vie privée, ni du bien des enfants, portent ainsi scandaleusement atteinte à la sécurité de mon enfant. Que Mr Belhadj n'ai aucun cœur, et encore moins de morale pour instrumentaliser ainsi Shirine afin d'assouvir sa vengeance envers moi est une chose, mais j'ose espérer que parmi les responsables de ces journaux il y en aura certains qui ont encore un peu d'humanité, sinon de cœur, pour stopper cette exposition médiatique d'une enfant totalement innocente et honteusement utilisée, exposition qui, je le répète avec force, porte désormais atteinte à sa propre sécurité. Tout a commencé en septembre 2007 quand j'ai décidé de quitter Mr Belhadj, consécutivement à une vie conjugale devenue impossible. Mr Belhadj me trompait ouvertement jusque sous mon toit (...) ainsi qu'il est établi dans le PV d'audition de ma fille à la Brigade Spéciale des Mineurs et le rapport du psychologue du Parquet d'Aix en Provence du 10 janvier 2008, PV N° 2008/000467/07, instruction Parquet N° 07/304699. Atteint dans sa fierté de mâle, il n'a pas supporté d'être quitté, et encore moins de devoir faire face à ses responsabilités. Il a alors transformé ce qui aurait toujours dû rester un banal divorce, en une affaire presque d'Etat, m'accusant à la fois d'emprise sectaire pour expliquer mon départ, comme de pédophilie envers ma propre fille, afin de se venger de moi, en cherchant ainsi à me salir gravement, et me faire perdre mes droits de mère, car il savait que grâce à la nouvelle Moudawana en cas de divorce, les enfants sont automatiquement remis à la mère. Il devait donc trouver des motifs suffisamment graves pour me rendre immorale aux yeux des juges ! Ces très graves accusations, totalement inventées, dans lesquelles il n'a pas hésité à mêler nos propres enfants, ont détruit le peu d'estime que je pouvais encore avoir pour lui, et jamais, jamais, il ne pourra être pardonné pour avoir osé proférer de tels ignobles mensonges qui ont aussi sali ma fille. En 2008, la police judiciaire marocaine et les services spécialisés de la police judiciaire française ont mené des enquêtes très approfondies, suivies au plus haut niveau judiciaire de ces deux Etats, auditionnant tous les protagonistes dont ma fille Shirine, et ont conclu qu'il n'y avait ni emprise sectaire, ni pédophilie : Plaintes classées sans suite par le Parquet général de Rabat n° 08 ch 88, 08 h ch 89 et 08 h ch 90, Plainte classée sans suite par le Parquet général d'Aix en Provence n° 07/304699, Arrêt N° 2008/647 du 30/07/2008 de la Cour d'Appel d'Aix en Provence, page 7: «Considérant que les documents produits étaient insuffisants pour établir que la mère, Madame Houda Amale KHAYAME épouse BEL HADJ SOULAMI, était membre d'une secte ou sous l'influence d'un groupe sectaire». Continuer à dire comme le fait Mr Belhadj (car il ne peut plus aujourd'hui faire marche arrière et reconnaître qu'il s'agit de mensonges et d'inventions) qu'il y a une secte derrière tout cela, dont l'implantation au Maroc serait importante, avec des ramifications jusque dans les allées du pouvoir, est un pur délire, une totale mystification ; il suffit de questionner les services de la police judiciaire à ce sujet pour s'en convaincre aisément ! Le Journal Hebdo qui en décembre 2007 avait publié le premier article totalement diffamatoire et honteusement mensonger sur cette affaire, reprenant à son compte les accusations de secte et de pédophilie, a été définitivement condamné par la justice marocaine en septembre 2009 (Arrêt N° 1916 du 14/09/2009 de la Cour d'Appel de Rabat). Par des moyens malhonnêtes, Mr Belhadj a obtenu de certains juges, en août 2009, un jugement d'appel favorable lui attribuant la garde de Shirine. Par moyens malhonnêtes, je veux dire manipulation scandaleuse de mon fils ; référence abusive à un jugement français de Marseille dont les assertions mensongères furent démenties par un jugement en appel d'Aix en Provence, en se gardant bien de prendre ce dernier en considération comme la loi l'oblige ; procédure menée dans le dos de la mère sans audition de celle-ci, etc. J'ai donc fait appel en cassation, et comme d'après la loi marocaine (article 316 du Code de Procédure Civile) pour les affaires familiales, la procédure en cassation sursoit à l'exécution du jugement, Mr Belhadj n'a pas obtenu d'exécution de ce jugement. En conséquence c'est donc toujours moi qui ai la garde de ma fille. Après des tergiversations depuis 4 semaines, Mr Belhadj a enfin, le 12 novembre dernier, été mis en accusation devant un juge d'instruction en affaires criminelles pour cet enlèvement (Procédure N° 2009/60). Depuis plus d'un mois je n'ai pas revu ma fille, rien, aucune nouvelle, et malgré tous mes efforts innombrables pour simplement la voir, le Parquet Général n'a jamais pu donner suite. Seul l'appui de Mr le Procureur du Roi et de ses substituts du parquet de première instance, l'appui de certains responsables de la police judiciaire, tout comme bien entendu l'appui de mon avocat qui me soutient depuis plus d'un an, m'ont permis de ne pas totalement désespérer du système judiciaire. Aujourd'hui il apparait que ma fille, avec qui j'ai une très belle relation fusionnelle comme peuvent en témoigner de très nombreuses personnes, enfermée depuis plus d'un mois, subit aussi un lavage de cerveau, afin de la manipuler comme fut manipulé mon fils pour satisfaire les appétits de vengeance de Mr Belhadj. Elle voit parait-il un psychiatre qui a refusé de me rencontrer, moi sa mère… alors qu'avant l'enlèvement cette enfant était en parfaite santé mentale et physique. C'est là une chose très grave, inadmissible et tellement écœurante, que je demande à tout ceux qui se sentent concernés par ce que cet homme fait subir depuis 2 ans à ma petite fille, de ne pas hésiter à envoyer leur témoignage au journal».