Les services de sécurité de Dakhla ont procédé, jeudi dernier, en étroite coordination avec la Direction Générale de la Surveillance du Territoire national (DGST), à l'interpellation d'un extrémiste affilié à "Daech", dans le cadre des opérations sécuritaires continues visant à faire face aux menaces des organisations terroristes guettant la sécurité du Royaume et celle des citoyens. Une arrestation qui s'ajoute au lourd bilan de la DGST. Selon l'enquête en cours, l'individu arrêté, âgé de 23 ans et natif de la ville d'El Hajeb, a prêté allégeance au prétendu émir de l'organisation terroriste "Daech" et s'est engagé de manière active dans la préparation de plans terroristes ayant pour objet de porter gravement atteinte à la sécurité des personnes et à l'ordre public, indique, samedi, un communiqué de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST). Une interpellation qui intervient un mois après l'arrestation de quatre individus dans le cadre d'opérations séparées, alors que les mis en cause s'activaient dans les villes de Tanger, Tétouan et Inezgane Ait Melloul. Dans le même contexte, en juillet dernier, à l'issue d'une opération de grande envergure qui a couvert plusieurs régions du Royaume, une cinquantaine d'individus soupçonnés d'être impliqués dans des activités terroristes ont été interpellés par les éléments de la police, apprend-on de sources sûres, précisant que 21 ont été maintenus en garde à vue. Ces opérations préventives ont été menées par les éléments de la Brigade Nationale de Police Judiciaire (BNPJ), en coordination avec la DGST, selon les mêmes sources. Les investigations ont révélé leur allégeance à plusieurs organisations terroristes, dont Al-Qaïda et Daech, et leur implication dans la propagande terroriste sur internet et l'embrigadement électronique.
Le Bureau Central d'Investigations Judiciaires (BCIJ) a procédé dans le même mois, sur la base de renseignements fournis par les services de la DGST, à l'interpellation d'un élément partisan de l'organisation terroriste s'activant entre le Maroc et l'Espagne, et ce, dans le cadre des efforts soutenus déployés pour contrer les menaces terroristes et faire échec aux projets extrémistes qui guettent la sécurité et la stabilité des Royaumes du Maroc et de l'Espagne. Cette opération sécuritaire menée conjointement avec la "Guardia Civil" espagnole a abouti à l'interpellation simultanée d'un élément dans la ville de Nador par la force spéciale relevant de la DGST, et de son complice dans la ville de Lérida par ce service espagnol, indique un communiqué de la DGST.
La coordination sécuritaire continue entre les deux services a révélé que les deux suspects étaient en lien avec des éléments affiliés à l'organisation "Daech" sur la scène syrienne, dans le cadre de la préparation pour exécuter des opérations terroristes en Europe, sur la base des instructions de chefs de cette organisation terroriste, précise la même source.
Un autre extrémiste affilié au groupe appelé "Etat islamique" (EI), natif de Mohammedia et âgé de 28 ans, a été interpellé en juin par les éléments de la police judiciaire de Tanger, et ce, dans le cadre des efforts des services sécuritaires visant à éradiquer les menaces terroristes et à neutraliser les projets extrémistes qui guettent la sécurité et la stabilité du Royaume.
Dans un communiqué, la DGST indique que les investigations ont établi que le mis en cause avait annoncé avoir prêté allégeance au prétendu émir de l'organisation "Daech" et s'était investi effectivement dans les préparatifs de l'exécution d'un plan terroriste contre un des établissements sensibles à Tanger, à travers un acte destructeur selon le mode opératoire terroriste adopté par les combattants de "Daech".
Sur la base de renseignements fournis par les services de la DGST, le BCIJ est parvenu à démanteler une autre cellule terroriste affiliée à l'organisation «Daech», s'activant dans la ville de Tanger. Ladite cellule, composée de trois personnes âgées entre 31 et 40 ans, s'apprêtait à exécuter des projets terroristes dangereux visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du Royaume, indique un communiqué du BCIJ.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les prévenus avaient prêté allégeance à l'émir prétendu de l'organisation Daech et s'apprêtaient à exécuter des projets destructeurs visant des installations vitales et sécuritaires, après s'être impliqués concrètement dans la préparation matérielle de leurs projets à travers la détermination des cibles et l'acquisition d'informations sur la confection d'explosifs.
Sans compter les opération menées après le mois de mai, le directeur du Bureau Central d'Investigations Judiciaires (BCIJ), Habboub Cherkaoui, a souligné que le Bureau a réussi à démanteler 90 cellules terroristes depuis sa création, dont 84 cellules terroristes revendiquant leur allégeance à «l'Etat islamique» ou Daesh et 6 cellules actives dans le cadre d'un courant considérant les non convertis à leurs principes comme des athées passibles de mort.