La coordination nationale des enseignants maintien le bras de fer, quelques heures après avoir obtenu un accord de principe, qui répond à leur revendication de réviser et d'améliorer le contenu du statut des fonctionnaires de l'Education nationale. Les syndicats de l'enseignement continue de contester le nouveau statut unifié, que le gouvernement a adopté et publié sur le bulletin officiel. Des dizaines de syndicalistes se sont rassemblés, ce mercredi, devant le siège du ministère de l'Education nationale. Les foules des manifestants, composés d'enseignants, ont fait part de leur rejet du Statut élaboré par le ministère de tutelle. Les syndicats contestent ce statut sous prétexte qu'il ne répond pas à leurs revendications essentielles. Pour sa part, le ministère juge que le texte a été préparé en concertation avec les centrales syndicales les plus représentatives. Les manifestants revendiquent l'amélioration des conditions des enseignants, une augmentation des salaires et la résolution des problèmes en stand-by. Interrogé par L'Opinion, plusieurs manifestants ont évoqué parmi leurs griefs la clarification des missions qui leur incombe dans le cadre du nouveau statut et la durée de travail. En parallèle à ce sit-in, la Coordination nationale des professeurs du secondaire organise une grève nationale prévoit de poursuivre la grève jusqu'au 2 novembre, simultanément avec l'organisation de sit-in. Ces grèves ont été fortement décriées par les associations de parents d'élèves qui ont déploré les conséquences de cela sur la scolarité des enfants qui ont été privés de plusieurs heures d'apprentissage. Pour rappel, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, s'est réuni, lundi dernier, avec les syndicats concernés en présence du ministre de tutelle, Chakib Benmoussa, et le ministre de l'Emploi et de l'Inclusion économique, Youness Sekkouri. Lors de cette réunion, il a été convenu de poursuivre le dialogue. L'Exécutif n'a pas exclu la possibilité d'apporter des améliorations sur le nouveau statut.