Avec une série de propositions de lois et des questions écrites et orales, le groupe Istiqlalien « Pour l'Unité et l'Egalitarisme » à la Chambre des Conseillers a réalisé un bilan riche en activités parlementaires. Le Groupe Istiqlalien « Pour l'Unité et l'Egalitarisme » à la Chambre des Conseillers a présenté le bilan de son activité durant la deuxième année législative 2022-2023 de la onzième législature. En ce qui concerne les politiques publiques, le groupe a participé à quatre séances mensuelles pour écouter les réponses du Chef du gouvernement aux questions relatives à la politique.
Les conseillers du Parti ont, en outre, participé à 28 sessions de questions, dont quinze lors de la session d'octobre 2022 et treize lors de la session d'avril. Le nombre total de questions orales présentées par les membres du groupe Istiqlal s'élève à 613 questions, auxquelles le gouvernement a répondu à 75, dont 40 lors de la session d'octobre et 35 lors de celle d'avril.
En ce qui concerne les questions écrites, le nombre total de questions posées par tous les membres du groupe Istiqlal s'élève à un total de 1088 questions, auxquelles le gouvernement a répondu à 221 d'entre elles.
Les conseillers de l'Istiqlal se sont démarqués par une forte présence lors de la séance consacrée à la discussion de la présentation du Premier Président de la Cour des Comptes sur les activités des Cours financières pour l'année 2021. Pour le groupe, cette occasion annuelle est l'opportunité de renforcer la pratique démocratique dans notre pays et de consolider la coopération constructive entre l'institution législative et les autres organes de gouvernance et de surveillance dans notre pays, compte tenu de la valeur scientifique et pratique des rapports et études réalisés par le Conseil (achevés ou en cours).
Sur un autre plan, le groupe parlementaire a présenté 10 propositions de loi, parmi lesquelles celle sur les mécanismes de promotion du tourisme intérieur. L'objectif est de lever certains obstacles qui entravent le développement du tourisme intérieur, en particulier ceux liés au pouvoir d'achat des classes moyennes.
Le groupe a également proposé de mettre en place un mécanisme de soutien à la demande intérieure pour le tourisme, appelé « chèques vacances ». Ce mécanisme permettra d'augmenter le budget des voyages et des loisirs des familles de la classe moyenne et de soutenir l'activité touristique.
Les Istiqlaliens ont aussi fait une proposition de loi visant à créer une institution marocaine de stockage et de distribution alimentaire. En accord avec les initiatives caritatives et humanitaires entreprises par l'Etat, la création d'une institution marocaine dédiée à l'alimentation contribuerait à renforcer les initiatives citoyennes dans le don d'aliments pour les couches défavorisées.
Par ailleurs, le groupe a effectué une proposition de loi modifiant certains articles de la loi relative à l'engagement de bâtiments et à l'attribution de logements aux concierges dans les bâtiments destinés à l'habitation, une proposition de loi modifiant des articles relatifs à l'enregistrement immobilier, une proposition de loi réglementant le transport sanitaire, une autre modifiant l'article 92 de la loi réglementaire relative à l'élection des membres des Conseils communaux.
S'ajoutent à cette liste une proposition de loi réglementant les règles et principes du transport sanitaire, une proposition de loi modifiant l'article 7 de la loi réglementaire relative aux communes, une proposition de loi modifiant l'article 9 de la loi réglementaire relative aux régions, une proposition de loi modifiant l'article 8 de la loi réglementaire relative aux préfectures et aux provinces.
Le groupe a émis une proposition de loi modifiant l'article 4 de la loi sur les listes électorales générales, les campagnes électorales, référendaires et l'utilisation des médias audiovisuels publics lors des joutes électorales et référendaires.
Enfin, on peut citer, toujours à l'actif du groupe, une proposition de loi visant à modifier l'article 41 de celle relative au code électoral, qui a pour objectif d'encourager davantage les jeunes à se présenter aux élections et de ne pas restreindre la candidature à l'âge de vingt et un ans, mais à l'âge de dix-huit ans.