Selon les données de l'acteur global dans les travaux industriels publics et du bâtiment (TGCC), un produit d'exploitation de plus de 2,91 milliards de dirhams (MMDH) a été réalisé au premier semestre de cette année, en hausse de 25% par rapport à la même période de 2022. Le groupe indique, à ce sujet, que durant le premier semestre de l'année 2023, TGCC a connu une croissance significative, tant sur le territoire marocain qu'à l'échelle internationale, précisant, en outre, que son produit d'exploitation a grimpé de 37% au 2ème trimestre de cette année. Le TGCC explique que cette excellente performance découle principalement de l'intensification de la production dans des domaines essentiels au développement économique du pays, notamment les secteurs de la santé et de l'éducation. Elle est également attribuable à la mise en œuvre de projets stratégiques sur les plans national et international. Le T2-2023 s'est, par ailleurs, distingué par une dynamique commerciale robuste, traduite par une augmentation de 30% du carnet de commandes, lequel s'est établi à 8,3 MMDH à la clôture du mois de juin 2023. Pour répondre efficacement à cette trajectoire ascendante, TGCC a substantiellement renforcé ses capacités de production, notamment par l'acquisition de nouveaux engins et équipements. Au cours de ce semestre, les investissements ont connu une croissance marquée, s'élevant à 167,3 millions de dirhams (MDH) contre 39,9 MDH durant la période équivalente en 2022. Concernant l'endettement net, il s'élevait à 797,8 MDH, en hausse de 20% par rapport au 31 décembre 2022. Cette évolution est justifiée par l'augmentation du rythme de production et par les investissements significatifs effectués durant ce semestre, visant à soutenir l'expansion continue du Groupe au Maroc et à l'étranger. Il faut rappeler que le secteur des travaux industriels publics et du bâtiment est une activité stratégique pour l'économie du Maroc. Il réalise, en moyenne, un produit intérieur brut de 60 milliards de DH par année, soit près de 6% du PIB national, et absorbe 15% du volume des crédits alloué par le système financier national.