Les banques italiennes vont devoir passer à la caisse. Rome a en effet décidé de prélever une taxe de 40% sur les « surprofits de milliards » d'euros des banques pour compenser le coût pour les ménages et entreprises de l'envolée des taux d'intérêt, a annoncé lundi soir le vice-Premier ministre Matteo Salvini. « La hausse des taux de la Banque centrale européenne a entraîné une augmentation du coût de l'argent pour les ménages et les entreprises », a-t-il fait valoir à Rome à l'issue d'un Conseil des ministres. Cette hausse qui a sensiblement augmenté les bénéfices des banques a lésé leurs clients qui subissent de plein fouet l'augmentation de leurs taux d'emprunt, a déploré Matteo Salvini. « Il ne s'agit pas de quelques poignées de millions, mais de quelques milliards. C'est une mesure d'équité », a assuré le patron de la Ligue, parti d'extrême droite membre de la coalition gouvernementale dirigée par Giorgia Meloni.