La saison scolaire 2009-2010 a démarré sur du nouveau en matière de ressources humaines. Il s'agit notamment de la nomination de M. Noureddine Bouhnik à la tête de la délégation provinciale du MEN. Selon des sources très proches, le nouveau délégué est un homme aguerri en expérience et en qualités humaines. Le nouveau délégué sera, certes, confronté à des dossiers bien épineux, mais selon les mêmes sources, M. Noureddine Bouhnik .saura gérer tous les aléas et obstacles avec le tact et la rigueur qu'on lui témoigne à travers toutes ses années d'expérience en qualité d'enseignant et d'inspecteur coordinateur auprès de l'académie régionale du ME N de la Chaouia- Ouardigha. A souligner que, de l'avis de toute la famille de l'enseignement de la province de Khouribga, l'ex-délégué, M. Mohamed Chebli, a laissé de très bonnes impressions en donnant un véritable coup de force à plusieurs opérations de promotion de l'enseignement surtout dans le monde rural et aussi de lutte contre la déperdition scolaire. Une rude tâche attend donc le nouveau délégué, mais avec la gestion participative, la bonne gouvernance et l'implication de toutes les composantes intervenant dans le processus éducatif, toutes les entraves seront surmontées pour le bien de notre jeune progéniture. L'enseignement technique : Quel profil ? L'adéquation enseignement, formation technique et marché du travail est devenue un axiome de base dans notre système éducatif. A cet effet, il a été créé à travers tout le royaume des lycées techniques, un tronc commun technologie. A Khouribga, ce fut le lycée Ibn Yassine qui fut désigné pour réaliser cet objectif technique en raison de son infrastructure qui en est appropriée. Or, jusqu'à aujourd'hui, les élèves ne font pas de travaux pratiques et les cours d'électricité et de mécanique se limitent à la théorie pour défaut d'équipements des ateliers. Les élèves avaient souvent manifesté cette lacune didactique ainsi que l'association des parents et le conseil de gestion du lycée, mais en vain. Aujourd'hui, les locaux sont là et on craint que le même calvaire des élèves et de leurs parents soit vécu encore cette année. Le plus étonnant, c'est la création à Bejaâd au lycée Abdellah Ben Guenoun de deux classes de technologie alors que ce lycée n'a pas une vocation de lycée technique. Et on vient de créer des classes d'économie au lycée du phosphate alors que le lycée Ibn Yassine est lycée technique où il y a un chef des travaux. Désormais, personne n'a compris le pourquoi de cette décision, même pas les professeurs et les inspecteurs. L'enseignement privé : Qui contrôle quoi ? Une charte nationale a été signée en mai 2007 entre le gouvernement et les différents représentants de l'enseignement privé en considération du levier 18 de la CNEF qui considère l'enseignement privé comme un partenaire principal dans la promotion du système d'éducation- formation et l'amélioration continue de sa qualité, en plus évidement de sa contribution aux programmes de l'employabilité (IDMAJ et TAAHIL). Or, dans la réalité du quotidien, l'argent et la soif du gain priment pour beaucoup de "patrons" sur la noblesse des objectifs assignés dans cette charte. A Khouribga, certains investisseurs dans ce domaine multiplient les abus dont l'irrespect des cahiers de charge à titre d'exemple. Et à titre d'exemple, l'établissement Achourouk a transformé la piscine de l'école en piscine publique pendant les vacances, un local en écurie de chevaux et les espaces verts et les cours en bâtiments RDC+2, les logements pour enseignants en appartements à vendre et à louer etc.... Nous reviendrons sur cette affaire qui intéresse vivement l'opinion publique locale dans tous ses détails. Un vrai dossier à rouvrir ! De plus, des directeurs d'établissements privés se plaignent aussi, auprès du délégué du MEN, de certains agissements malintentionnés enregistrés au niveau du service qui gère ce secteur. Accusations fondées ou simples allégations ? A monsieur le délégué de trancher dans cette affaire. Un autre mal, celui de l'emploi : on embauche des retraités et départs volontaires et des fois du n'importe qui, sans aucun égard pour les jeunes diplômés en chômage. Pour le transport scolaire, nous avons dans un précédent article soulevé tous les maux inhérents à ce sujet. Délégation du MEN et partenaires syndicaux : Le point... Durant des rencontres avec les services de la délégation du MEN, la délégation s'engage toujours à assainir et à garantir une mise à niveau de tous les aléas qui entravent la bonne marche du système éducatif dans la province de Khouribga. Les points soulevés par les partenaires syndicaux et aussi associations de parents d'élèves se présentent comme suit : - Des affectations et nominations suspectées car faisant défaut de transparence. - La vétusté des certains établissements scolaires. - L'équipement et l'entretien surtout des lycées techniques et des internats. - Les classes débordées variant entre 40 et 50 élèves par classe - Les espaces verts et les clôtures des écoles, collèges et lycées pour un new look de nos établissements scolaires. Oued Zem : Pour quand un internat pour filles ? Dans toute la province de Khouribga, il y a un internat pour filles à Khouribga et à Béjâad. Ces deux internats accueillent normalement les élèves filles issues des communes de leurs circonscriptions en plus pour le lycée Ibn Yassine pour toutes les filles orientées aux sections techniques. Or, depuis bien longtemps, cet internat accueillait aussi les élèves filles issues de toutes les communes de la province non dotées d'établissements scolaires du cycle collégial. Ainsi, des jeunes élèves filles âgées de 11à 12 ans se trouvent contraintes de se déplacer du douar au centre de la commune et du centre de la commune à la ville de Oued Zem et de la ville de Oued Zem à la ville de Khouribga surtout les élèves filles des Oulad Ftata, Oulad Fennane, Lagnadiz, Ait Ammar, Oulad Boughadi, Certes des Dar Attaliba ont été construites et équipées pour accueillir les collégiennes qui habitent loin de leurs collèges, mais leur capacité d'accueil reste limitée. Ainsi, le lycée Ibn Yassine doit accueillir cette saison plus de 70 élèves filles des communes de Oulad Fennane, de Ait Ammar, de Lagnadiz, de Oulad Ftata et de Oulad Smir, des communes de la circonscription de Oued Zem. C'est pour cela que les parents préfèrent placer leurs filles à Béjâad. Conclusion : Pour quand un internat pour filles à Oued Zem puisque cette ville se trouve bien au centre de la province.