L'équipe militaire n'a pu confirmer la courte victoire signée au cours de la dernière journée. Elle était forcée par la Jeunesse Sportive Massira de Laâyoune (JSM) au partage des points au grand désarroi de ses quelques supporters qui ont fait le déplacement et qui ont été tous affectés par la mort d'un jeune supporter écrasé par un bus dimanche dernier. D'ailleurs, une minute de silence a été observée à la mémoire du jeune Achraf Benabdeslam avant le coup d'envoi. Il faut dire que l'effectif militaire n'a pu retrouver son aura des dernières années. La feuille du match a confirmé les rumeurs de l'existence des clans : Falah, Madihi, Kacémi et Basri sont écartés du groupe et pourtant il n'y a pas longtemps qu'ils étaient titulaires à part entière. Les coéquipiers de Ouadouch ont quitté le terrain sans faire trembler les filets. Pire, ils n'arrivent plus à créer des occasions. Qui peut le faire ? Mnassfi se contente de faire son cinéma, Erraki a reculé d'un cran et joue à la défensive en se contentant de tirs lointains sans danger. Idem pour Mssassi. Seul un grand patron de la trempe d'Ajeddou peut faire la différence. En face, l'équipe sudiste n'était pas venue pour gagner, car Abderrazak Sakim était esseulé en pointe. Sans appui, il ne pouvait rien faire. Les deux équipes se sont quittées sur un score nul. Elles occupent ex-æquo la 11ème place avec 5 points. Après 540 minutes de jeu, les militaires n'ont pas inscrit de but, car le seul but à leur compteur est l'œuvre d'un défenseur adverse contre son propre camp. Sont-ils tellement grippés ou y a-t-il un autre grain de sable qui bloque leur machine ? En cas d'une autre mauvaise performance, l'avenir de Meews s'assombrirait encore plus. Déclarations Walter Meews, entraîneur des FAR : « On a fait tout pour prendre une autre victoire après celle devant le FUS. Dans ce sens, je ne peux pas reprocher mes joueurs qui ont fourni beaucoup d'efforts. Notre problème c'est toujours la finition et ça se constate lors de chaque match. On travaille encore pour trouver une solution à cette situation. On a dominé toute la rencontre, mais malheureusement on n'est pas arrivé à exploiter toutes les occasions offertes. La chance ne nous a pas encore souris ». Hassan Benabicha, entraîneur de la JSM : « Nous avons comme objectif de réaliser un bon résultat à Rabat. Effectivement, en décrochant le nul devant une grande équipe comme les FAR c'est pour nous une victoire. Je dirais que les grandes équipes malgré les aléas resteront toujours de grandes équipes. L'équipe des FAR a joué presque 80% dans notre surface de réparation sans arriver à concrétiser. Je félicite tous mes joueurs qui ont pu résister à la pression militaire. Je souhaite aux FAR pleine de réussite à l'avenir sur le plan national et continental ».