Un jeune en mob s'est fait retirer ses papiers par la gendarmerie de Bouznika. Aussitôt il est revenu à Rabat pour raconter sa peine à sa mère genre « fahma ma fahma ». Cette dernière lui a dit qu'il n'avait qu'à donner aux hommes en uniforme 150 dh, s(il voulait récupérer ses papiers. Il retourne alors à Bouznika où il présenta aux gendarmes l'argent suggéré par sa mère. Mais qu'elle fut sa surprise – amère – quand il essuya un refus sans équivoque ! Une mauvaise langue lui a dit que la proposition – 150 dh - n'était pas alléchante, tandis que son père lui a expliqué que le monde était entrain de changer ici et que les gendarmes ne veulent plus supporter une mauvaise réputation et que tout indique que la corruption sur les routes ne sera plus qu'un mauvais souvenir dans quelques temps. Après tout, il y a tellement de changement dans le pays… stop. Une grosse légume dans un grand hôtel de Casablanca vient de renvoyer en l'espace d'un mois, une serveuse qui refusait ses avances. Ce poivrot qui commence sa journée par ouvrir une bouteille de Balantines vers 10 heures du matin… pour poursuivre la saoulerie jusqu'à l'apéro du soir, ne peut être qu'un lourd fardeau pour sa boîte. Pour la petite histoire, il autorise le touriste argenté du Kharij à prendre deux chambres, une pour lui, l'autre pour la dame de compagnie. Formule qu'il n'offre pas à un résident même s'il est plein aux as. Si encore notre amateur de scotch qui laisse ses employées scotchées après multiples licenciements abusifs, on n'en ferait pas un flash. Mais c'est connu les établissements-gouffre qui ne dépendent d'aucune chaîne, d'aucun contrôle régulier et qui n'ont jamais vu la couleur d'un audit, roulent dans le brouillard qui finit par leur jouer de mauvais tours. stop. Enfin, les deux fontaines de Bab El Had jaillissent de nouveau pour le plaisir des passants, même s'ils reçoivent de la flotte du côté de la grande porte où les jets d'eau, ne se retiennent plus… Pour le bassin en face du tiercé, la wilaya n'a toujours pas interdit le stationnement des véhicules qui gâchent le paysage qui au lieu de ressembler à Venise, ressemble à Hay El Mouhandiz… A suivre. stop. En attendant que la drogue se réduise chez ceux qui ont la main mise, sur toutes les étapes, de la production à la distribution, les affaires sont les affaires. Ceux chargés de faire le nettoyage appuient sur l'embrayage dès qu'ils voient qu'il y a du fric à faire… En effet, ses fonctionnaires s'arrangent avec des ploucs pour leur réduire la prise qui peut passer de 15 grammes à 2 ou 3 grammes. Bien entendu, c'est donnant donnant même si ça fait le tour des beznassa et du quartier qui aurait pu inspirer Cartier Bresson, le photographe des instantanés urbains. stop. La Galerie Lahrichi visitée par des inconnus n'a pas fini de découvrir le coût du vol de nuit. Après Kacimi, Miloud Labied, Douah, etc. la liste s'allonge et le suspense se prolonge. Pour l'instant la victime de ce coup bas a reçu sur son portable des menaces. L'ancien employé qui est accusé par Lahrichi, a conseillé à ce dernier d'engager une procédure de « tanazoul » afin qu'il rende ses biens. Version peu plausible mais pas impossible. A suivre. stop. Une jeune fille soucieuse de sa beauté a contacté une clinique spécialisée à Paris pour se refaire un lifthing. Lorsqu'elle a appris les tarifs, elle a failli s'évanouir. Pour la même opération, elle a trouvé son bonheur dans une clinique de Rabat où un spécialiste habitué au travail « m'lih », lui a donné satisfaction. Conclusion : en cherchant un peu, on trouve de tout dans le pays qui n'a pas été désigné comme l'un des plus beaux pays du monde pour rien… stop. Il existe encore des opportunistes pour dire à leurs concitoyens « Dabane dik el habs » comme du temps de la Himaya où les « béyaâ » faisaient la loi. C'est le cas de cette mégère à l'Océan qui a effectivement envoyé des paumés en prison. Cette balance « brûlée » n'importe quel quidam ne baisse pas l'échine devant elle. Cette expression de « Dabane dik el habs » ne devrait plus être employée de nos jours où chacun sait ce qu'il y a à faire dans un état de droit qui n'est pas fait pour les maladroits. stop. Occupation sauvage de la zone maritime qui est devenue terra-nulus ? Les camions de « Maroc-Express » - qui c'est celui là ? – sont revenus en force au Borj comme si la parole du caïd comptait pour du beurre. Si le wali laisse faire c'est qu'il n'y a plus rien à espérer et demain on verra des romanichels et des foraines s'installer sur cette zone protégée. A suivre jusqu'au retour de l'ordre qui fait désordre dans ce quartier. stop. Les Rifains auront leur musée, titre un confrère dans une petite colonne heureusement, sinon sur 3 ou 4 colonnes l'effet aurait été tiré par les cheveux. En réalité, il fallait dire plutôt le Rif aura son musée et non pas les Rifains qui ne sont pas une entité à part entière comme des Tibétains ou des Arméniens mais des Marocains comme les autres. A force de tirer sur les cordes, on risque de se retrouver dans une vision peu concordante. stop. Il a suffi que les USA ratent les JO pour que des journaux de l'Hexagone et du Pentagone s'en prennent à Obama qui a quand même mis fin à la torture, appelé au dialogue avec le monde musulman, la Russie, la Chine et la Patagonie. Fareed Zakaria journaliste américain a répondu au New York Times qui n'a pas saisi le sens de la victoire de Obama qui nous a quand même fait oublier le cynisme de Bush qui a conduit l'Amérique au bord de la déchéance. Des JO de perdus 100 de retrouvés.Ces journaux aigris cités par des profanes en panne de coupures considèrent que le président américain qui a redoré les blasons de ce géant mythique est anti-israélien d'où le déluge de qualificatifs rancuniers quand Lulla a failli chanter Bee bop lulla… Du journal du dimanche au NYT que des suiveurs. stop. Dans l'histoire des mandats d'arrêt internationaux suspendus on a récidivé en traitant Abdelhay Achaâchi dont bien des gens à Rabat reconnaissent son sens de l'urbanité, son dévouement indiscutable pour le pays, d'ancien agent du Cab en oubliant qu'il fut pendant un certain temps, contrôleur général à la DGSN. Que Achaâchi ait appartenu à une unité d'élite des services secrets c'est une chose mais ceux qui l'ont rencontré dans la vie de tous les jours et qui continuent à prendre un café avec lui – il en connaît sur le pays – ne veulent pas mentir en disant qu'il est infréquentable. Le génie des hommes c'est de ne pas mélanger les genres. L'histoire donnera raison aux uns et aux autres. Il n'y a rien de pire que les jugements définitifs. stop. Abdelmjid Stouki, star des années 50, 60 et même 70 dans Last waltz avec les derniers musiciens s'habna, a subi une opération après un malaise cardiaque. Dieu merci il a retrouvé son dynamisme et sa joie d'antan. Que ses amis se rassurent et notamment Kaki dont nous avons perdu le numéro de son portable qui nous a été réclamé par Benny qui swingue toujours… stop. Potes potins. Pizza Rica maintient ses prix malgré les humeurs de la tomate et de laitue. Avec du thon, du vrai, des œufs durs et autres richesses de ses salades variées à 20 dh… ça mérite une bonne promotion. Surtout que dans des restaurants confirmés on reste sur sa faim avec une niçoise incomplète, bien que servie par Françoise. stop.