Le gouvernement vient de décider une injection de 10 milliards de dirhams supplémentaires au titre des dépenses publiques. Cette rallonge devrait renflouer les caisses de l'ONEE, mais également accélérer les projets relatifs à l'eau, redynamiser le secteur touristique et subventionner les intrants agricoles. Dans une période de tensions sur les finances publiques et de croissance économique molle, l'Etat peut-il se permettre de réaliser une telle opération ? Selon le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ, cette rallonge n'a été possible que grâce à des marges de manœuvres que le gouvernement a pu dégager ces derniers mois. A la tête desquelles la baisse des charges de compensation et de l'amortissement de la dette, mais également une belle performance des recettes fiscales.
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