Après son retrait de la politique, l'ex patron de Podemos, Pablo Iglesias, a refait irruption dans le débat en Espagne. Il en a profité pour reprendre son exercice de prédilection : s'attaquer au Maroc et critiquer avec véhémence le soutien espagnol au plan d'autonomie qu'il regrette amèrement. Détails. Après ses débâcles électorales qui l'ont condamné à se retirer de la vie politique et à s'effacer des radars médiatiques, l'ex patron de Podemos, Pablo Iglesisas, est réapparu sur la scène du débat public en Espagne à l'approche des élections municipales. L'ex baron de la gauche radicale espagnole a saisi cette occasion pour retaper fort sur le Maroc qui fut l'une des pommes de discorde avec son ex allié dans la coalition gouvernementale, Pedro Sanchez. Lors d'une rencontre avec des partis d'extrême gauche à Las Palmas, Iglesias a emboîté le pas à son ex-camarade, la ministre du travail, Yolanda Diaz, en qualifiant le Maroc de dictature, selon Vozpopulli. Ce vocable est venu dans ses lèvres lorsqu'il critiquait de façon véhémente le soutien du gouvernement de Pedro Sanchez au plan d'autonomie qui a été mal vu par l'opposition espagnole. « C'est une erreur de s'agenouiller devant la dictature marocaine », a-t-il lâché lors de cette rencontre marquée par une forte présence des militants pro-polisario. Yolnada Diaz, qu'on le rappelle, a tenu quasiment les mêmes propos lorsqu'elle s'est confiée à la chaîne « la Sexta ». Elle a qualifié le Maroc de dictature également. Iglesias s'est dit attaché à défendre la prétendue « autodétermination du Sahara », tout en appelant Podemos à assumer cette position bien qu'elle ne soit pas en harmonie avec celle de la diplomatie espagnole. Il n'est pas surprenant, que de telles insultes viennent d'une personne connue pour ses polémiques nombreuses. Mais ce qui surprend, c'est la capacité des gauchistes radicaux en Espagne de fermer les yeux sur la tyrannie du polisario au sein des camps de Tindouf. L'entêtement forcené de Pablo Igelsias à critiquer le gouvernement l'a poussé à quitter l'Exécutif où il occupait le poste de Vice-président du gouvernement. Soit le numéro 2 après Pedro Sanchez. Maintenant, Pablo Iglesias a démissionné de son poste au gouvernement le 31 mai. Il a fini par quitter la politique après avoir perdu les élections de l'Assemblée de Madrid au même moi.