21 personnes ont été interpellées à Meknès, par les éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) agissant en coordination avec les services de la DGST, pour leur implication présumée dans des actes d'extorsion et des menaces de commettre des crimes et délits contre les personnes et les biens. Selon une source sécuritaire, les suspects ont été arrêtés lors d'opérations de sécurité menées simultanément au niveau de plusieurs quartiers de Meknès. Âgés de 19 à 65 ans, la plupart de ces personnes ont des antécédents judiciaires. Elles sont accusées d'avoir des liens présumés avec des réseaux criminels impliqués dans l'extorsion de commerçants et de vendeurs, en recourant aux menaces de commettre des crimes et délits en échange de sommes d'argent collectées périodiquement, sous peine de créer des problèmes aux vendeurs dans l'exercice de leurs activités commerciales. La même source a indiqué que les suspects ont exploité des parkings de voitures sans autorisation, et les ont utilisés pour extorquer les conducteurs et en obtenir de l'argent sans motif légal, selon la même source. Les mis en cause ont été placés en garde à vue et mis à la disposition de l'enquête judiciaire, menée par le parquet compétent, afin d'élucider les tenants et aboutissants de cette affaire et déterminer les éventuelles ramifications de ce réseau criminel. L'affaire s'inscrit dans le cadre des efforts persévérants menés par les services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la DGST dans la lutte contre la criminalité. Il s'agit plus particulièrement de combattre et démanteler les réseaux criminels actifs dans les opérations d'extorsion accompagnées de vol, de trafic de drogue et d'escroquerie, via le recours à la méthode criminelle dite "Ztata". D'ailleurs, pareilles initiatives ont abouti à l'arrestation de 35 personnes pour leur implication présumée dans ce genre d'actes criminels.