D'après Greenpeace, les consoles de jeux des trois géants de l'industrie vidéoludique, Sony, Microsoft et Nintendo, contiendraient des substances potentiellement dangereuses à des niveaux «élevés». Après avoir analysé au peigne fin les téléphones portables et les ordinateurs, Greenpeace s'est attaquée à un autre produit phare dans le monde des loisirs : les consoles de jeux vidéos. L'association de défense de l'environnement a donc disséqué la Wii de Nintendo, la Playstation 3 de Sony et la Xbox 360 Elite de Microsoft, pour un verdict final peu flatteur. Ainsi, des taux de brome, que Greenpeace juge «élevés», ont été décelés dans la PS3 (13,8% du poids des composants analysés) et la Wii (12,5%), selon les analyses conduites dans son laboratoire de l'université d'Exeter en Angleterre, validées par deux labo indépendants. La présence d'au moins deux types de phtalates a aussi été décelée dans la Xbox et dans la PS3 à des niveaux allant de 10,6 à 27,5%. Or ces substances sont «strictement interdites dans la fabrication de jeux pour enfants vendus dans l'Union européenne», note l'association. D'après elle, les trois groupes font effectivement des efforts pour réduire ou éliminer leurs substances dangereuses, mais elles doivent accélérer le mouvement. «Sony sait faire un ordinateur portable complètement vert.