La Cheffe de la Division du Parquet général spécialisé relevant de la Présidence du Ministère public, Aziza Handaz, a fait état d'une augmentation notable des cas de divorce entre 2016 et 2021, concomitamment à une forte baisse des cas de réconciliation. Lors d'une conférence de presse organisée samedi, à l'occasion de la Journée internationale de la femme sous le thème « Médiation et stabilité familiale », par l'Association marocaine des femmes juges, Aziza Handaz a révélé que les cas de divorce au Maroc augmentent à un rythme exponentiel, passant de 72.000 cas en 2016 à 126.000 cas en 2021.
Par la même occasion, les intervenantes ont souligné l'importance de renforcer les services de médiation en tant que mécanisme alternatif pour résoudre les conflits familiaux en dehors des tribunaux, en privilégiant le dialogue et la négociation pour préserver les relations familiales.
Il convient de noter que ces déclarations se recoupent avec un certain nombre de rapports mentionnant que depuis que le Maroc a adopté la nouvelle Moudawana en 2004, les cas de divorce sont en augmentation. Selon des sources officielles, les cas de divorce sont passés de 7.213 en 2004 à 31.085 en 2009.
