Le président français, Emmanuel Macron, a affirmé, lundi, sa volonté d'avancer vers l'avant avec le Maroc et dépasser les polémiques, dont l'affaire Pegasus, la campagne médiatique contre le Royaume et les attaques du Parlement européen. Après un long silence, le président français, Emmanuel s'est enfin prononcé publiquement sur les relations franco-marocaines au moment où les tensions entre Rabat et Paris s'accentuent. Lors d'une conférence de presse sur le partenariat Afrique-France, le locataire de l'Elysée s'est montré attaché à aller de l'avant dans les relations avec le Maroc et tourner la page des polémiques. « Ma volonté est d'avancer avec le Maroc. Sa Majesté le Roi le sait, nous avons eu plusieurs discussions », a-t-il confié en réponse à la question d'un journaliste. « Les relations sont amicales et le demeureront », a poursuivi Emmanuel Macron. Le Chef de l'Etat a réagi aux critiques adressées à son parti, dont les eurodéputés ont voté en faveur de la résolution du Parlement européen hostile au Royaume. Pour lui, le gouvernement français n'en est pour rien. « Il y a des gens qui essayent de monter en épingle des péripéties, les scandales du Parlement européen, le sujet des écoutes révélés par la presse, est-ce que c'est le fait du gouvernement de la France ? Non », a-t-il objecté, récusant l'idée que la France jette de de l'huile sur le feu. Emmanuel Macron a fait part de la volonté de la France de regarder vers l'avenir. « Il faut avancer malgré ces polémiques sans en rajouter. Nos jeunesses ont besoin qu'on bâtisse des partenariats et qu'on avance », a-t-il conclu. Rappelons qu'une visite du président français au Maroc est programmée mais la date exacte n'est toujours pas fixée. Le climat des relations bilatérales demeure glacial même après l'arrivée du nouvel ambassadeur Christophe Lecourtier. De son côté, le Maroc n'a toujours pas nommé d'ambassadeur après le départ de Mohammed Benchaâboun.