Lors d'une conférence de presse sur sa stratégie en Afrique, le président français a pointé du doigt ceux qui «essaient de monter en épingle des péripéties». Sans aucune autocritique. Le président français Emmanuel Macron a déclaré lundi qu'il allait continuer à «avancer» pour renforcer la relation de la France avec l'Algérie comme avec le Maroc, au-delà des «polémiques» actuelles et des tensions. «Ma volonté est vraiment d'avancer avec le Maroc. Le roi le sait, nous avons eu plusieurs discussions, il y a des relations personnelles qui sont amicales». Pourtant, «un proche de la présidence française», Stéphane Séjourné, chef du groupe centriste Renaissance (Renew) à Bruxelles, a été «l'un des architectes» de la résolution européenne contre le Maroc, mais aussi de la dernière visite d'une antisémite notoire, résidant actuellement à Paris, aux locaux de l'institution parlementaire européenne. Le déni d'un président ? «Il y a, après, toujours des gens qui essaient de monter en épingle des péripéties, des scandales au Parlement européen, des sujets d'écoute qui ont été révélés par la presse», a pointé Emmanuel Macron, pourtant, plusieurs organisations françaises ont été, ces dernières années, derrière la fabrication de plusieurs dossiers visant le Maroc. Concernant le statut du Sahara, Macron est resté évasif : «Est-ce que c'est le fait du gouvernement de la France ? Non ! Est-ce que la France a jeté de l'huile sur le feu ? Non ! Il faut avancer malgré ces polémiques», a-t-il affirmé.