L'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, Staffan de Mistura, participera à la conférence de Munich sur la sécurité. Une occasion pour l'émissaire onusien de tenir des discussions sur la question du Sahara à la veille de la présentation de son rapport au Conseil de sécurité. Détails. L'émissaire onusien prendra part à la fameuse conférence de Munich, l'un des rendez-vous les plus marquants en ce qui concerne les questions de défense. C'est ce qu'a fait savoir le porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Stéphane Dujarric, lors du traditionnel point de presse, quand il a été interrogé sur la question du Sahara.
« À la fin de cette semaine, M. de Mistura participera à la Conférence de Munich sur la sécurité, où il prévoit de mener d'autres consultations à cet égard en marge de l'événement de Munich », a-t-il confirmé.
Ceci dit, la question du Sahara devrait être abordée par De Mintura lors de ses entretiens avec les différents responsables qu'il rencontrera. La conférence de Munich, rappelons-le, est tellement importante qu'elle représente le lieu de débat de toutes les questions de paix et de sécurité internationales. La conférence de cette année suscite d'autant plus d'attention que plusieurs questions sensibles sont inscrites à l'ordre du jour, dont la guerre en Ukraine.
Par ailleurs, ceci intervient au moment où l'Envoyé personnel s'apprête à rendre son rapport sur la situation au Sahara au Conseil de Sécurité. Stéphane Dujarric a précisé qu'il présentera son exposé aux Etats-membres du Conseil en avril. Le Porte-voix d'Antonio Guterres a rappelé que Staffan de Mistura « poursuit son engagement avec toutes les parties concernées pour progresser vers une solution juste, réaliste et mutuellement acceptable, et ce, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
Jusqu'à présent, le processus politique reste au point mort, Staffan de Mintsura n'a pas encore réussi à fédérer l'ensemble des parties autour de la table de négociation dans le cadre des tables rondes. Le Conseil de Sécurité avait insisté, dans sa dernière résolution, sur la nécessité de la reprise des tables rondes avec la participation de toutes les parties y compris l'Algérie.
Alger continue de refuser catégoriquement de prendre part aux tables rondes dont elle a annoncé son retrait sous prétexte que ce mécanisme est « obsolète ». Une façon de se soustraire à ses responsabilités dans le règlement de ce conflit.
L'Emissaire onusien, pour rappel, a effectué de nombreuses tournées régionales où il a rencontré les représentants de tous les pays concernés en se rendant également dans les camps de Tindouf.