L'affaire de l'exfiltration de la militante Algérienne Amira Bouraoui vers la France continue de défrayer la chronique. Dans une démarche absurde et frénétique, la propagande algérienne a détourné son regard vers le Maroc, qu'elle accuse de vouloir saper les relations entre l'Algérie et la France. Un geste qui dénote, encore une fois, de l'obsession anti-marocaine qui hante l'esprit du régime d'Alger. Détails. Le gouvernement algérien semble déterminé à continuer de se décrédibiliser par une propagande grossière et délirante. Sans qu'il soit concerné, l'Algérie veut impliquer le Maroc de force dans l'affaire de la militante Amira Bouraoui qui a été extradée vers la France depuis la Tunisie sans l'aval du régime. Un incident qui a engendré une crise diplomatique entre Paris et Alger et a conduit au rappel de l'ambassadeur algérien pour consultation. Au lieu de se focaliser sur le fonds de cette affaire, la propagande algérienne a choisi de détourner son regard vers le Maroc, devenu de le bouc émissaire de tous les malheurs de l'Algérie. L'agence de presse de l'Algérie (APS) a publié une dépêche dans laquelle elle a imputé au Royaume la responsabilité de la détérioration des relations entre la France et l'Algérie. L'agence algérienne a prétendu que l'exfiltration de la militante, Amira Bouraoui, serait l'œuvre de "certains responsables au niveau de la DGSE, du quai d'Orsay et des conseillers franco-algériens qui ne cachent pas leur amour et leur vénération" pour le Maroc. En procédant ainsi, la propagande algérienne tient pour responsables des hommes de l'ombre imaginaires qui seraient à la solde du Maroc. Ce qui en dit long sur l'état d'esprit qui règne en Algérie, ont la propagande reste obnubilée par le complotisme. En effet, cette affaire concerne la Tunisie, pays duquel la militante a été exfiltrée vers la France avec le concours du Consulat français. Pour ménager la colère algérienne, le président tunisien, Kais Saeid, a limogé son ministre des Affaires étrangères , selon des informations relayées par la presse tunisienne et reprises par les médias internationaux. Malgré cela, l'APS s'obstine à impliquer le Maroc dans cette affaire pour dissimuler les échecs de l'Etat algérien et son incapacité à gérer des affaires d'extradition en coordination avec ses partenaires.