Capitale d'été, lieu de rencontre du détroit, ville internationale, paysage de tournage des films de renommée mondiale, deuxième pole économique du Royaume, Tanger Med meilleur port d'Afrique, site de super coupe d'Espagne et de France, Tanger c'est un peu de tout avant d'être choisie avec Rabat pour l'organisation de la coupe du monde des clubs champions. Ayant revêtu sa plus belle parure avec l'agrandissement de son complexe sportif et sa rénovation, la perle tangéroise s'est bien préparée pour gagner la confiance de la FIFA. Maintenant l'éventuel objectif sera sans aucun doute la présentation de la candidature marocaine pour la coupe du monde et pour la prochaine CAN d'Afrique. A cette occasion, un grand défilé à la Brésilienne a parcouru les principales artères des principaux boulevards pour inviter les fans du football à assister aux différentes rencontres. Déjà, pour le premier match, le stade a affiché complet avec la vente de 65.000 billets. A ce sujet, Abdelmalek Abroune, responsable fédéral des infrastructures sportives, a expliqué qu'une étude détaillée était à l'ordre du jour pour la suppression de la piste d'athlétisme et son remplacement par de nouveaux gradins bien sûr aux places assises pour passer à un chiffre supérieur de 80.000 spectateurs pour faire de ce stade le plus grand complexe de toute l'Afrique. Les travaux de cette deuxième phase de rénovation commenceront en 2024 pour prendre fin en 2025. Cérémonie d'ouverture
Un 10 sur 10 à la cérémonie d'ouverture. Impeccable, merveilleux, un véritable conte qui relate l'Histoire du Maroc et de Tanger avec les différentes régions. Le chant folklorique des villes du Nord, de l'Est, de l'Ouest et du Sud avec leurs traditionnels vêtements et leurs coutumes était présenté par une pléiade d'artistes. Le fusil des « baroudeurs » des cavaliers du désert attirait l'attention. Une surprise de taille : l'apparition sur la scène de l'entraineur national Walid Regragui qui rendait un vibrant hommage au regretté roi du football Pelé décédé récemment. Les 65.000 spectateurs applaudissaient fort au visionnement des enregistrements sur le dernier chaleureux accueil de SM le Roi Mohamed VI à l'équipe marocaine demi-finaliste de la coupe du monde Qatar 22. Une réussite sur tous les plans clôturée par la photo du célèbre cap Spartel qui marquait le point entre les deux mers: l'Atlantique et la Méditerranée.
Le premier match
Il opposait l'Auckland City la formation de la Nouvelle Zélande et l'équipe Al Ahly d'Egypte sous un froid glacial jamais connu. Rencontre d'un niveau technique à peine moyen et d'un côté comme de l'autre, la technique du bon football était absente. En première mi-temps, la circulation du ballon ne dépassait guère le milieu du terrain avec une défense trop renforcée et repliée des Aucklandais. Les deux goals Chenaoui et Tracey étaient très peu sollicités. Seul Maâloul menait des opérations offensives et seul aussi Shérif semait le danger dans la surface de réparation. A la 47ème minute, Essahat, des 22 mètres, trompait la vigilance du gardien de but en marquant le 1-0. Dans le deuxième half, il y avait un scénario identique avec une nette domination et même supériorité des Egyptiens. A la 56ème minute, Shérif marquait le 2-0 à la suite d'une attaque collective de ses coéquipiers et à la 86ème minute Percy Tau aggravait le score par le 3-0. A la 97ème minute, un pénalty en faveur d'Al Ahly était sifflé mais refusé par le VAR avec l'expulsion de Mitchell. Quant à la vedette du Nil, le célèbre Kahrabae, il n'a fait son entrée sur le terrain qu'en deuxième mi-temps. Victoire méritée des Egyptiens devant un très faible Auckland City qui en dépit de ses dernières participations à la coupe du monde des clubs champions n'a pas progressé. Il est aussi à relever que le stade rénové a présenté l'un des meilleurs gazons du monde.