le gouvernement veut améliorer les conditions de travail du personnel de la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) à travers l'élaboration d'un nouveau statut pour les fonctionnaires des prisons. C'est ce qu'a fait savoir le porte-parole de l'Exécutif Mustapha Baitas. Détails. En réponse à une question lors de la séance des questions orales à la Chambre des Représentants, le porte-parole du gouvernement Mustapha Baitas a reconnu la dureté des conditions de travail des fonctionnaires des centres de détention. « Les missions attribuées aux fonctionnaires de l'administration pénitentiaire ne sont pas les mêmes que celles des autres, ils sont exposés à plusieurs périls », a-t-il commenté. Dans ce sens, le porte-parole du gouvernement a affirmé que la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et à la réinsertion avait pris certaines mesures en vue d'améliorer les conditions de travail de son personnel, ajoutant que le gouvernement a augmenté le nombre de postes alloués à la délégation dans le budget de 2023. « Le gouvernement a alloué un total de 628 postes budgétaires à la Délégation générale de l'administration pénitentiaire en 2022 et 1.000 autres sont programmés dans le cadre du projet de loi de finance de 2023 », a-t-il indiqué. Dans le même sillage, le ministre a souligné que le gouvernement a procédé à l'augmentation de la valeur de l'indemnisation sur la responsabilité pour les fonctionnaires de la délégation en plus d'approuver un projet de révision de leur statut. Par la même occasion, Baitas a indiqué que 90 % du personnel de la délégation avait bénéficié de primes de promotion exceptionnelle pendant 18 mois, ajoutant que le mouvement de mobilité professionnelle est ouvert deux fois par an pour les fonctionnaires.