Tout le monde se souvient de ce 12 juin 2019 quand Hamdallah a claqué la porte de la sélection nationale. Les futilités du mobile ont fait tomber la « vedette » du haut de son piédestal. C'était à la suite d'une mésentente avec Fayçal Fajr autour d'un penalty à tirer. Le Safiot y a vu une offense voire même une humiliation, devant des milliers de fans des Lions de l'Atlas, battus ce jour à Marrakech, par la modeste sélection de Gambie (0-1). Ce faisant, Hamdallah s'est isolé, restant planqué pendant trois ans dans sa tanière, ratant au passage le rendez-vous avec l'Histoire en se privant de participation à la CAN. Hamdallah se suffira depuis de shows dans les terrains peu peuplés des pays du Golfe, broyant du noir, médiatiquement parlant. Hamdallah, le banni, s'est récemment rendu compte des dégâts causés à sa propre personne par un comportement inapproprié. Il a reconnu que c'était « la faute de ma vie ». Un aveu lâché quand il s'est débarrassé de son égo, dissout comme du sel dans l'eau, par le discours d'un redoutable diplomate, Walid Regragui, le coach national en l'occurrence. La question qui se pose est de savoir si le renégat s'est vraiment repenti ? Ses excuses et son mea culpa sont-ils des gages de bonnes intentions ? Que peut-on déduire de sa déclaration par laquelle il a promis de donner le meilleur de lui-même lors du Mondial Qatar 2022. Est-ce là une certitude d'être aligné parmi le onze titulaire ? Est-ce une prétention ou une promesse donnée par Walid Regragui qui avait pourtant prévenu lors d'une conférence de presse qu'aucun joueur ne doit se réclamer être titulaire d'avance et personne n'est indispensable. On espère que Hamdallah ait bien retenu la leçon et bien décodé le message pour éviter tout dérapage éventuel qui le privera d'une dernière opportunité en or, lui permettant de cueillir les dividendes de sa longue carrière au lieu de terminer en queue de poisson.