Les situations de crise successives que traverse le monde impactent considérablement la production de lait. En effet, cette denrée précieuse traverse des moments durs. La baisse de production a frappé gravement le marché national, induisant une hausse des prix de certains produits laitiers. Les Marocains se plaignent de l'épuisement rapide du lait dans les étalages des magasins. Des espaces réservés dans les marchés sont vides de cette matière, tandis que certains grands marchés fixent des consignes sur la quantité pouvant être acquise par chaque personne. Plusieurs images d'étagères de lait vides ont circulé sur les réseaux sociaux avec des questions sur les raisons de la situation actuelle. Notons aussi que ce produit est en rupture de stock dans certaines boutiques et magasins. Les propriétaires de ces magasins ont indiqué que « la quantité qui leur est fournie est moins que d'habitude, alors que le lait s'épuisait en fin de semaine car le processus d'approvisionnement marquait le pas ». Mustafa Baitas, porte-parole du gouvernement, a déclaré que la faiblesse de l'approvisionnement de cette substance est affectée par un certain nombre de facteurs, dont certains sont saisonniers, et d'autres liés à la rareté des précipitations et des pâturages. Baitas a ajouté, à l'issue d'un Conseil de gouvernement jeudi, que le gouvernement avait rencontré les professionnels pour discuter des moyens d'intervention pour maintenir cette substance à ses niveaux habituels. Le ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki, a précédemment révélé qu'il existe de nombreuses mesures qui seront activées dans un avenir proche pour maintenir l'équilibre de la chaîne de production laitière au Maroc et les revenus des producteurs. Le ministre a souligné que tous les efforts visent à garantir que les prix du lait sur le marché ne connaissent aucun changement, grâce à des mesures qui structurent la chaîne, notamment la subvention des aliments composés et le soutien à la production locale de «petites roues». Abdelhak Boutchichi, président de l'Association nationale du corps des techniciens d'élevage, a souligné que la guerre russo-ukrainienne a joué un rôle dans cette situation, car ses répercussions ont déteint sur le coût élevé des aliments composés importés de l'étranger, ce qui a entraîné une augmentation des dépenses et du coût de l'élevage des vaches et de la production laitière. Il en est résulté que nombre d'éleveurs ont été contraints de réduire la fréquence d'élevage de vaches laitières et d'autres amenés à vendre leur troupeau et ainsi arrêter leur activité.