Dans le cadre de la transmission du message des savants, et dans la quête de faire progresser le comportement humain et de relier le présent au passé à travers une spiritualité globale, le Secrétaire général du Conseil supérieur des Ouléma, Mohamed Yssef, accompagné du Gouverneur de la province de Sidi Kacem, El Habib Nadir, a récemment supervisé l'ouverture d'un colloque scientifique au Cercle de Zegota, organisé par le Conseil scientifique local de Sidi Kacem. Lequel colloque a connu la présence de savants, fqihs et penseurs, hommes et femmes, en plus de représentants de certains secteurs et de personnalités sécuritaires et militaires. Dans son allocution d'ouverture Abdellatif El Mimouni, président du Conseil des Ouléma à Sidi Kacem, a souhaité la bienvenue aux participants, puis la parole a été donnée au gouverneur de la province qui a indiqué que le rôle de ces programmes demeure vital dans le monde du soufisme qui mise avec force dans le contenu de l'événement sur tout ce qui est spirituel et se base foncièrement sur la recherche collective des rôles des Zaouiyas et de leurs fonctions pionnières dans la consécration des valeurs de bonne conduite sociétale, ainsi que dans l'édification de la société citoyenne, basée sur la réforme, la coopération, l'entraide et la solidarité sociale. Le tout dans le cadre de l'appel au retour au rôle des hommes de foi qui prêchaient la croyance en l'unicité de Dieu et la consolidation des valeurs de cohésion sociale pour la survie de la nation vivante avec son existence spirituelle. Pour sa part, le Secrétaire général du Conseil supérieur des Ouléma, Mohamed Yssef, a souligné que cette grande manifestation scientifique animée par la commune Zegota, qui se distingue par son Histoire civilisée et sa dimension humaine et spirituelle, vise à consolider les valeurs et principes humains tolérants dans la société, cherchant à mettre en évidence les caractéristiques du soufisme marocain et son importance dans l'éducation comportementale des jeunes et leur rattachement à la citoyenneté et aux constantes religieuses et nationales. Ahmed BOUMEHDI