A l'image de plusieurs produits alimentaires tels que les céréales ou la viande, les prix des tomates ont connu une hausse fulgurante. Les consommateurs n'ont pas tardé à s'indigner sur les réseaux sociaux. Aux différents marchés et souks du Royaume, le prix de la tomate a connu, à partir du dimanche, une hausse fulgurante, atteignant 13 dirhams le kilo, selon plusieurs consommateurs, alors qu'il ne coûtait que 4 ou 5 dirhams quelques jours auparavant. Contacté par nos soins, le président de la Fédération Nationale des Associations du Consommateur (FNAC), Ouadie Madih, explique que cette hausse n'est pas un cas isolé mais fait partie de la série des hausses des prix de matières premières, du gaz et d'énergie qui se propage à vive allure partout dans le monde. D'ailleurs, « les tomates sont un fruit que les Marocains consomment beaucoup, surtout durant le mois de ramadan qui s'approche à grand pas. Cette hausse augure de prix encore plus élevés durant ce mois sacré ». Madih appelle ainsi le gouvernement à intervenir afin de soutenir le pouvoir d'achat des citoyens qui souffrent de la hausse des prix des denrées alimentaires. Il adresse également un appel aux fournisseurs afin de réduire leur pourcentage de bénéfices et venir en aide aux consommateurs.
Pour sa part, le ministère de l'Intérieur avait affirmé, il y a quelques jours, que le volume des stocks des denrées alimentaires et du reste des matériels de base et les quantités attendues à fournir et à distribuer sont suffisants pour répondre à la demande pendant le mois sacré du Ramadan et les mois suivants pour tous les produits de base, en particulier ceux qui sont très demandés avant et pendant le mois sacré.