La Corée du Nord a lancé ce dimanche son plus puissant missile depuis 2017, selon Séoul, qui estime que Pyongyang pourrait bientôt mettre à exécution sa menace de reprendre ses essais nucléaires ou de missiles balistiques intercontinentaux. Cet essai d'armement est le septième mené par le régime de Pyongyang depuis le début de l'année. La dernière fois que la Corée du Nord avait effectué autant de tirs en si peu de temps remonte à 2019, après l'échec de négociations entre son leader Kim Jong Un et le président américain de l'époque Donald Trump. La Corée du Sud a estimé dimanche que le Nord était en train de suivre «une voie similaire» à celle de 2017, quand les tensions étaient à leur comble dans la péninsule coréenne. Pyongyang «est proche de rompre le moratoire» auto-imposé sur les essais nucléaires et de missiles balistiques intercontinentaux, a jugé le président sud-coréen Moon Jae-in dans un communiqué. L'état-major interarmes sud-coréen a indiqué avoir, dimanche à l'aube, «détecté un missile balistique à portée intermédiaire tiré à un angle élevé vers l'Est». Un tir à un angle élevé signifie que le missile n'atteint pas sa portée maximale.