La ministre de l'Aménagement du territoire national, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la ville, Fatima-Zahra Mansouri, est préoccupée par le retard du traitement des demandes d'autorisation de lotissement et celles relatives aux grands projets immobiliers. Une circulaire a été adressée à tous les directeurs des Agences urbaines pour accélérer les procédures. Détails. Le retard d'octroi des autorisations de lotissement et celles relatives à la construction et aux projets immobiliers semble agacer la nouvelle ministre de tutelle, Fatima-Zahra Mansouri. Dans une circulaire adressée aux directeurs des agences urbaines, la ministre s'est montrée insatisfaite dee la lenteur du traitement des demandes d'autorisation, selon le document, dont L'Opinion détient une copie. " Plusieurs rapports d'évaluation montrent qu'une grande partie des demandes d'autorisation, soumises à l'examen des autorités compétentes, ne sont pas encore traitées", indique la circulaire, qui appelle à plus de célérité dans le traitement des dossiers relatifs aux demandes de construction des complexes immobiliers et le traçage des lotissements. Ceci est d'autant plus important que la simplification des procédures est une condition indispensable pour encourager les investissements. Afin de mettre fin à la bureaucratie ambiante, Fatima-Zahra Mansouri a demandé aux directeurs des Agences urbaines d'inciter leur personnel à simplifier les procédures et de n'exiger que les pièces indispensables à la constitution des dossiers de demande d'autorisation. En plus de cela, la ministre a exigé la généralisation des études préalables des dossiers, en associant les professionnels de l'immobilier, demandeurs d'autorisations, tout en les tenant au courant de l'avancement de leurs demandes. Aussi la circulaire exige de mettre en place une plateforme électronique de suivi des demandes, avec des explications claires et compréhensibles. Concernant les dossiers qui traînent toujours dans les tiroirs des Agences urbaines, sans avoir l'aval des commissions techniques, la ministre veut qu'ils soient réétudiés avant la fin du mois de janvier 2022.