Contrairement aux rumeurs qui circulent sur un potentiel retour au couvre-feu, les autorités n'envisagent pas une telle hypothèse pour le moment, un comité ministériel se réunit régulièrement pour examiner la situation. Le retour du restrictions n'est pas à exclure, selon des sources bien informées. Détails. Après l'apparition du nouveau variant Omicron concomitamment à la cinquième vague qui fait des ravages en Europe, les rumeurs ont envahi les réseaux augurant un retour imminent des restrictions, que le gouvernement a levées il y a quelques semaines. Va t-on revenir au couvre-feu à 21 h? Une question qui hante les esprits inquiets de la menace que présente la nouvelle souche. Pour répondre à cette question, nous avons contacté des sources bien informées proches du ministère de l'Intérieur, qui n'ont expliqué qu'aucune décision n'est prise pour le moment, tout en écartant cette possibilité qui ne sera sérieusement examinée que si le nouveau variant fait son entrée au Maroc et présente une menace considérable sur la santé publique. Selon les mêmes sources, la situation épidémiologique est examinée par un comité interministériel mixte, qui reste en contact permanent avec le comité scientifique qui devra livrer ses recommandations en fonction de l'évolution de l'état de la pandémie au Maroc. L'OMS a livré ses recommandations pour faire face au nouveau variant, elle préconise " la mise en œuvre de mesures de santé publique efficaces pour réduire la circulation globale de la COVID-19", à travers une analyse des risques". Jusqu'à présent, aucun cas du nouveau variant Omicron n'a été signalé au Maroc, qui a fermé ses frontières aériennes, par précaution. Sur le plateau d'Al Oula, Mouad Mrabet, coordinateur du centre national des opérations d'urgence de santé publique au ministère de la santé, a précisé que le Maroc tâche de retarder l'arrivée du nouveau variant le plus longtemps possible, ajoutant que même si cela arrive, les autorités feront en sorte de ralentir sa propagation, comme ce c'était le cas du variant Alfa. Ce variant demeure dangereux, selon les données de l'Organisation mondiale de la Santé, des études sont en cours afin de déterminer le degré de dangerosité et la transmissibilité du nouveau variant. Selon Ahmed Rhassane El Adib, Professeur en anesthésie-réanimation au CHU Mohammed VI de Marrakech, qui cite des études préliminaires, le variant Omicron est six fois plus contagieux que le variant Delat, sachant que les tests PCR sont en mesure de le détecter. A cet égard, l'OMS recommande aux pays d'améliorer la surveillance et le séquençage des cas.