Alors que l'ENSA a déjà annoncé le concours pour accueillir sa 5e promotion, les lauréats des promotions précédentes trainent un statut de « fonctionnaire stagiaire » et déplorent l'absence de régularisation de leur statut. Détails. Crée en 2015 suite à une fusion entre l'Ecole Nationale d'Administration (ENA)) et l'Institut supérieur d'Administration, l'ENSA a accueilli sa première promotion en 2017. Conformément à la loi 038-13 portant création de l'établissement placé sous tutelle du chef du gouvernement, dès leur admission à l'école les étudiants non fonctionnaires intègrent automatiquement la fonction publique. Après leur diplomation ils sont censés être affectés dans différentes administration et grands corps de l'Etat, sans passer par un concours tout en bénéficiant d'une ancienneté de 4 ans. Toutefois, après la fin de cursus de la première promotion en 2019, les lauréats ont été affectés aux différentes administrations tout en gardant leur statut de stagiaire. Problème qui a influencé également la deuxième promotion qui ont commencé en janvier 2018 et n'ont fini la formation qu'en novembre 2020. Cette promotion erre toujours en attendant ses affectations. Les lauréats de l'ENSA avancent que leur problème doit être résolu dans le cadre de la loi de finances. Ils risquent alors de devoir attendre 2023 si ce n'est pas réglé à l'occasion du PLF 2022. Pour ces lauréats, la solution passera par deux étapes, d'abord la titularisation qui est actuellement bloquée puis la prévision des postes budgétaires dans les tableaux des effectifs des administrations d'accueil via les lois de finance. Actuellement, les lauréats revendiquent une intervention rapide du chef du gouvernement, Aziz Akhennouch.