Le Diffaâ Hassani Jadidi (DHJ) vit peut être sa crise la plus aiguë depuis sa création. Tous les indices du club sont aujourd'hui au rouge. La situation va de mal en pis, à priori après la réduction par l'OCP, sponsors principal de sa contribution annuelle et l'abstention de certains conseils élus à assurer leur habituel soutien au club... Huit mois de souffrance déjà, durant lesquels, les dirigeants du DHJ, au four et au moulin, se déploient comme des diables pour gérer au mieux cette crise, mais jusqu'à quand...? « Nous avons mobilisé tous les moyens du comité pour dénicher en ces temps de vache maigre, quelques sponsors, pouvant sauver les meubles, et nous ne cesserons jamais de le faire dans le cadre de l'ouverture du DHJ sur son environnement », renchérit le Dr Abdellatif Moktarid, président du club dans une déclaration à « L'Opinion Sports ». Face à des dettes évaluées déjà à quelque 1,5 milliard, le club est exposé au pire. Le DHJ ne peut pas honorer aujourd'hui tous ses engagements envers les joueurs, encore moins envers tout le reste du staff technique et administratif. Pire encore, le club reste très proche du spectre des menaces du retrait par la Fédération de 3 points, au cas de non paiement de ses anciens joueurs (Hasnaoui, Aguerdoum, etc.) et, par conséquent, de l'interdiction de recruter au prochain Mercato hivernal, etc. Fallait-il alors attendre la crise cardiaque du DHJ et sa chute fatale en division inférieur à l'instar du KACM, pour pouvoir intervenir ?