Entre les Résolutions 2548 et 2602, en vertu desquelles le mandat de la MINURSO a été reconduit par le Conseil de Sécurité de l'ONU respectivement pour les années 2021 et 2022, beaucoup d'encre a coulé et autant de faits déterminants se sont produits. Mais le plus important, c'est que le monde semble avoir définitivement changé de posture à l'égard du conflit fomenté et orchestré par l'Algérie pour maintenir le Maroc et l'ensemble de la région dans un état de perturbation permanente. Cela fait en effet presque une année que le régime des généraux algériens remue ciel et terre à une cadence quasi-infernale pour nous plonger dans une ère de désordre, avec comme principal objectif de détourner l'attention sur ses propres tensions et convulsions internes. Mais, au final, cette stratégie du pire n'a fonctionné ni au niveau local, ni à l'échelle internationale. A force de vaines gesticulations, les généraux sont aujourd'hui plus enfoncés que jamais dans les mêmes sables mouvants où ils essaient depuis quatre décennies de noyer le Maroc. Ni le Hirak algérien n'a cessé, ni la communauté internationale n'a adhéré à leurs thèses, bien au contraire. Flashback. En octobre 2020, à la faveur de la pandémie du Covid qui était alors à son comble, une bande de brigands mercenaires est embrigadée pour étrangler la principale voie de passage entre le Royaume et sa profondeur continentale. Le but étant d'aggraver une situation économique déjà suffisamment complexe en raison de la crise pandémique, tout en poussant le Maroc à la faute. Finalement, non seulement le passage d'El Guerguarate sera complètement nettoyé, mais la souveraineté pleine et entière de notre pays y sera définitivement déployée, comme sur l'ensemble de nos provinces sahariennes dont la marocanité sera reconnue un mois plus tard par la toute puissante Amérique. Au lieu de calmer les ardeurs assassines des généraux, ces deux faits historiques et déterminants les plongeront littéralement dans une crise de rage où leur animosité envers le Maroc deviendra évidente aux yeux de toute la planète. S'ensuit alors une myriade de provocations et d'accusations surannées qui ont pour seul et unique objectif de fourvoyer le Royaume dans l'engrenage du désordre et du chaos dont rêvent les généraux. Aujourd'hui et avec le recul, ce qu'on retient c'est que l'agitation du régime algérien était non seulement dirigée vers le Maroc, mais vers l'ensemble de la communauté internationale qu'il voulait prendre en otage d'un conflit dépassé, à travers les menaces d'une guerre potentielle. Mais cette même communauté vient de dire non au chantage et oui à la raison et à la paix. Majd EL ATOUABI