L'Algérie a finalement réagi à la résolution 2602 du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Sahara, adoptée vendredi 29 octobre à New York par le biais d'un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères. Le communiqué du département de Lamamara de ce 31 octobre, énonce attendre du nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara qu'il « inscrive strictement son mandat dans la mise en œuvre de la Résolution 690 (1991) portant le Plan de Règlement accepté par les deux parties au, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, et adopté unanimement par le Conseil de Sécurité » il poursuit : « Toute démarche qui ignore le droit à l'autodétermination et à l'indépendance du peuple sahraoui sera contre-productive, injuste, dangereuse, et ne fera qu'ajouter un surcroît de tension et d'instabilité dans la région ». Alors que pour 13 voix contre 2 qui se sont abstenues lors du vote de la résolution 2602, et pour le conseil de sécurité l'Algérie est partie prenante dans ce différend régional,sa diplomatie persiste dans sa décision de ne pas prendre part aux Tables-rondes, alors qu'elle l'avait fait en 2018 et 2019. Lors de la Conférence de presse en date du 29 octobre le jour du vote de la résolution 2602, Omar Hilale a rappelé que Lamamra était a lui-même participé à l'une de ses deux tables rondes. Il avait d'ailleurs rappelé que la diplomatie algérienne doit faire part de sa décision à l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Staffan de Mistura, ainsi qu'au Conseil de sécurité. Ce n'est qu'ainsi que l'Algérie assumera pleinement « sa responsabilité devant la communauté internationale parce que cela constituera une violation des résolutions du Conseil de sécurité".