Alsa Al Baida finalise les derniers détails d'un musée des transports urbains de la ville de Casablanca qui verra le jour dans les prochaines semaines au sein du siège de Alsa Al Baida. Le nouveau musée casablancais mènera ses visiteurs dans un voyage dans le temps pour découvrir l'héritage historique du secteur des transports urbains à Casablanca. Cette ville où la demande exponentielle sur le transport se développe sans cesse, à titre d'exemple seulement, environ 15 millions de déplacements par jour sont prévus à l'horizon 2030 contre 11 millions en 2020, et 1,3 million voitures en 2030 contre 320 000 voitures en 2020. Le musée comprendra des informations, des documents et des pièces retraçant le parcours du secteur et les étapes de son développement dans le temps. « Le transport urbain est un service central dans la vie des citoyennes et citoyens, et son évolution est le reflet du développement des villes et des pays ». Mehdi Safouane, Directeur général de Alsa Al Baida, a souligné l'importance névralgique de l'histoire des transports urbains de Casablanca. Considérant que c'est un secteur qui fait partie intégrante de la richesse immatérielle et du patrimoine de la ville, la création du musée tient à enrichir cette mémoire commune. Dans ce cadre, l'entreprise lance un appel à contribution auprès de ses collaboratrices et collaborateurs, et l'ensemble des Casablancaises et Casablancais et du grand public, pour contribuer à la constitution et l'enrichissement de cet espace, en faisant un don au musée de tous documents, objets, photos, affiches ou machines en relation avec l'histoire du secteur, afin de les exposer dans cet espace. L'ensemble des contributrices et contributeurs obtiendront un certificat de reconnaissance et verront leurs noms inscrits dans le livre d'or du musée. A travers cette initiative, Alsa Al Baida confirme ainsi son engagement pour rapprocher davantage les Casablancaises et Casablancais du bus et les réconcilier avec le transport public en général. Hiba CHAKER
Casablanca : Une offre de mobilité inadaptée et insuffisante Le Conseil économique, social et environnemental a présenté, mercredi, son avis intitulé « la mobilité durable : Vers des moyens de transport durables et accessibles », dans lequel il épingle les lacunes de la politique des politiques de mobilité au Maroc. Selon cette source, la politique actuelle centrée sur l'infrastructure routière et la voiture individuelle renforce davantage la dépendance à un mode peu durable, peu équitable et qui ne peut être à la portée des deux tiers de la population. La région de Casablanca-Settat est un exemple révélateur des défis de la mobilité urbaine. La majorité des déplacements de la région la plus peuplée du Maroc (20% de la population), avec le PIB le plus élevé (30%), se font à pied (à peu près 62%), la part des transports en commun (autobus et tramways) s'élève à 12%, elle est de près de 13% pour les voitures individuelles et de 9% pour les taxis.