Le crédit bancaire au secteur non financier s'est accru, en glissement annuel, de 3% en juillet dernier après 4,1% un mois auparavant, indique Bank Al-Maghrib (BAM). Cette évolution reflète des hausses des prêts aux ménages de 5,6% et ceux des sociétés privées de 2,6%, précise BAM dans ses indicateurs clés des statistiques monétaires de juillet 2021. Par objet économique, l'évolution du crédit au secteur non financier recouvre des hausses de 8,6% des facilités de trésorerie, de 3,6% des crédits immobiliers et de 1,1% de ceux à la consommation ainsi qu'une baisse des prêts à l'équipement de 4,1%, fait savoir la même source. S'agissant des créances en souffrance, leur rythme de progression annuelle a décéléré de 9,2% en juin à 8,2% en juillet 2021, reflétant le ralentissement de la progression de celles sur les sociétés privées à 8,1% et de la stagnation de celles sur les ménages à 8,6%. En glissement mensuel, le crédit bancaire au secteur non financier a marqué un léger repli de 0,1%, reflétant des baisses des prêts immobiliers de 0,5%, des crédits à l'équipement de 0,3% et des facilités de trésorerie de 0,1%. Masse monétaire: Repli du rythme de croissance Par ailleurs, le rythme de croissance annuelle de l'agrégat monétaire M3, qui représente la masse monétaire, s'est replié à 6,9% en juillet après 7,4% un mois auparavant, indique le même rapport. Cette évolution recouvre une décélération de 3,3% après 4,3% de la circulation fiduciaire, une hausse de 0,4% des comptes à terme après un repli de 2,4% et une stagnation de la croissance des dépôts à vue auprès des banques à 8,5%, indique BAM. Par contrepartie, le taux de croissance annuelle des avoirs officiels de réserve a stagné à 2,9% par rapport à juin 2021 et les créances nettes sur l'Administration Centrale ont progressé de 11% après 10,2%, précise la même source. En glissement mensuel, l'agrégat M3 est restée stable en juillet 2021 à 1.541,5 milliards de dirhams (MMDH). Cette stagnation recouvre principalement une augmentation de 4,7% de la monnaie fiduciaire et de 0,5% des comptes à terme ainsi qu'une baisse de 1,1% de la monnaie scripturale.