Après la 2ème et la 3ème journées des Jeux Olympiques de Tokyo, la 4ème journée a, elle aussi, apporté son lot de déception, après un grand échec à atteindre les phases finales. Voici les derniers noms de joueurs qui sont sortis par la petite porte du grand rendez-vous sportif mondial. Le fiasco marocain en quatrième journée a été marqué par l'élimination de de la tireuse Ibtissam Marirhi, engagée en skeet. Elle a capoté la finale après avoir occupé la 16ème place en demi-finales avec 117 points. En surf, le dernier espoir marocain Ramzi Boukhiam a été écarté en huitièmes de finale par le Français Michel Bourrez. Le surfeur s'était qualifié dimanche, après avoir occupé la 2ème place de la 4ème série de qualification avec un total de 10.23 points. Pour sa part, Achraf Mahboubi, dans l'épreuve du taekwondo, n'a pas réussi à avoir meilleur jeu que ses compatriotes, en quittant la compétition en quarts de finale de la catégorie des moins 80 kg. Le taekwondoïste s'est incliné difficilement face au Jordanien Saleh Elsharabaty. Le même sort été réservé pour la nageuse Lina Khiyara, engagée en 200 m nage libre, a été éliminée au premier tour, après avoir occupé la 4ème place de la 1ère série de qualification avec un temps de 02:08.80. Quant aux pugilistes Younes Baâlla et Oumaima Bel Habib ont été achoppés en huitièmes de finale du tournoi de boxe. Baâlla (81-91 kg) a perdu (0-5) face au Néo-zélandais David Nyika, et Bel Habib (69 kg) s'est inclinée face à l'Ukrainienne Anna Lysenko (0-5). Le noble art marocain est sorti ainsi bredouille de l'édition de Tokyo, après l'élimination de Mohamed Hammout (moins 57 kg), Mohammed Assaghir (75-81 kg), Abdelhaq Nadir (57-63 kg) et Rabab Cheddar (51 kg). Après la débâcle de Londres 2012 et de Rio 2016, la chute des Marocains aux JO de Tokyo continue à engendrer la question sur la contradiction de l'ensemble des facteurs présents en terme de préparation académique pour les athlètes olympiques et les sorties prématurées des participants marocains dans l'un des plus grands évènements sportifs au monde. Cette déception à nier la présence et le rôle d'une infrastructure olympique parfaitement équipée, exemple de l'Institut Royal de formation des cadres avec un centre national des sports Moulay Rachid d'une capacité d'accueil de 300 lits, une piste d'athlétisme homologuée, une piscine olympique et des salles omnisports. Dans le même cadre s'inscrit les motivations du ministère de la Culture de la Jeunesse et des Sports (MCJS) et du Comité National Olympique Marocain (CNOM), avec un montant de primes qui atteint les 2 millions DH empoché par l'athlète qui décrochera une médaille d'or lors de ces jeux, celui qui gagnera la médaille d'argent obtiendra 1 million 250 mille DH, tandis que le médaillé de bronze recevra une prime de 750.000 DH. Malgré ces efforts fournis, les résultats du Royaume restent déshonorables pour l'instant, ce qui impose une nouvelle réflexion sur la manière de la gestion du système sportif marocain, et veiller sur une justice qui permet de qualifier les plus méritants en premier lieu.