Le Raja a enrichi sa vitrine, assez étoffée, d'un autre trophée, celui de la CAF. Après avoir tombé la JSK, club historique aux spécificités sportives reconnues et appréciées sur le continent. Le maillot numéro 5 porté par le gardien Zniti
On ne va pas rappeler les relations qui ont longtemps lié JSK et Raja, que ce soit pour les entraîneurs ou les joueurs. Mais le Raja, chanté, pris en exemple ou craint, n'en a cure, car il s'est spécialisé dans les exploits out home. Et il l'a, de nouveau, confirmé en pays subsahariens, où le nom du Raja est repris et chanté en chœur, par les supporters africains. Jeunes et moins jeunes. Stars afro-africaines : Malengo, Rahimi Avec ces nouvelles stars, qui ont pour nom Ben Malango Ngita, Soufiane Rahimi, déjà sacré champion africain du CHAN, et Anas Zniti, meilleur gardien africain ! Outre ce match, doublé du sacre en C2 et triplé d'un geste seigneurial, signe de reconnaissance et de pardon, à l'égard du maillot numéro 5, celui porté par Mohcine Metoualli. Et exhibé lors de la remise par Zniti. Metoualli a eu droit à l'hommage des joueurs, après qu'il fut écarté du groupe par le nouvel entraîneur Lassaâd Chabi, qui en a profité pour tenter d'en gommer l'histoire et le jeter en pâture à la vox populi. Pour le charger de tous les maux du Raja. Personne ne conteste le leadership de l'entraîneur, pourvu que ce dernier sache se comporter en éducateur, sans recourir au "tribunal médiatique". Et à ce propos, l'entraîneur Lassaâd Chabi (et nous en parlons sans en citer la nationalité, sachant que le foot est universel !) aurait dû se suffire de l'écarter du groupe et non mettre en exergue ses défauts, plus que ses qualités. Une manie marocaine
Et pour consoler M. Lassaâd dans ses errements, on doit rappeler que M. Wahid Halilhodzic a été l'auteur d'une mégarde similaire, à l'attention de Badre Banoun et El Houcine Ammouta à l'égard de Omar Arjoune. Assimilable à Ardilès ou Giress, tous deux auteurs de grandes carrières, malgré qu'ils soient "nés petits"! Le geste du gardien de but Anas Zniti nous paraît rappeler tout le monde à la raison. Pour éviter des dérapages historiques, qu'il est inutile de rappeler et qui ont, in fine, toujours nui au Raja et favorisé des divisions clanistes. Surtout dans un club géré, en plus du coach major, par Bekkari et Aboucherouane, qui sévissent en tant que collaborateurs et adjoints. La gestion des ressources humaines sportives demande de la spécialisation et beaucoup de sagesse. Au nom du Raja, je vous ai compris
Par ailleurs, on ne peut taire le scandale du point de presse d'après-match RCA-JSK. M. Lassaâd Chabi y a fait preuve de grand amateurisme, à cause de l'absence d'une commission media au sein du Raja. Le Raja qui dispose des services d'un porte-parole est dans l'obligation d'institutionnaliser sa communication. Pour que le groupe Raja évite la dislocation et relève les défis qui l'attendent : la victoire en finale de la Coupe Mohammed VI des clubs arabes champions, la qualification en Champions League d'Afrique et le sacre en Super-League d'Afrique. Et pour finir, on rappellera que le Raja traîne toujours une dette de 160 millions de dirhams, que le Comité tentera d'éponger d'ici la fin de sa mission. Et éviter l'effet boule de neige : j'éponge ta dette et je cède la mienne aux successeurs.