La justice de la communauté autonomie de Rioja semble décider à tirer au clair les modalités d'entrée de Brahim Ghali en Espagne et étend même son investigation à des accusations de terrorisme à l'encontre du leader des séparatistes du Polisario. Nouveau rebondissement dans l'affaire Ghali, le tribunal de Logroño (localité où était hospitalisé le chef du Polisario) vient de lancer une enquête contre Brahim Ghali et son numéro 2 Salim Lebsir. Ces derniers devront faire face à des accusations de terrorisme. Pour l'heure, nul ne sait si cette procédure a des chances d'aboutir vu que les deux accusés ont quitté le territoire espagnol, le 2 juin dernier.
Parallèlement, un juge de la ville de Saragosse a exigé à la Guardia Civil des explications sur la manière dont Ghali a accédé au territoire espagnol en avril dernier. Le magistrat avait pour rappel donné 5 jours depuis le 4 juin dernier à l'équivalent de la Gendarmerie pour présenter les documents, visas et autres éléments ayant permis au leader des séparatistes espagnols d'accéder en Espagne. Au niveau de l'Audiencia Nacional, c'est l'un des plaignants Fadel Breica, qui vient de soumettre une requête au juge Santiago Pedraz, pour qu'il cite à déclarer, deux témoins des tortures qui lui auraient été infligés par des éléments du Polisario en 2019. Breica a également fait état de son souhait à témoigner devant le juge de l'Audiencia Nacional, alors que son avocat s'apprête à présenter un recours contre la décision du juge Pedraz de ne pas avoir prévue de mesures privatives de liberté à l'encontre de Ghali.