Bien qu'avec un retard à cause de la pandémie du Corona qui a perturbé le programme de tous les clubs marocains, l'IRT, section basket, a présenté son effectif joueurs (garçons et filles), son staff technique et surtout son programme de travail dans un hôtel de la corniche. Cette tradition qui a lieu toutes les saisons a réuni diverses personnalités de la ville, le directeur de la Jeunesse et des Sports et ses proches collaborateurs, le président de la Chambre, le représentant de l'IRT football ainsi qu'un grand nombre de reporters de la presse écrite, audiovisuelle et sites électroniques.
Formé, formateur, formation !
Formé, formateur, formation sont les trois termes qui sont les soucis du président Abdelouahid Boulaich et des membres de son comité bien sûr avec la collaboration étroite des encadreurs. Rien que les jeunes qui sont importants : leur éducation constitue l'un des objectifs de la nouvelle politique de l'équipe. La preuve est la participation de l'IRT au championnat national de première division de l'élite du basket marocain avec quatre vingt dix pour cent de basketteurs tangérois sortant des catégories inférieures ou de l'école de la salle Badr. Aux commandes, deux entraineurs de renom travaillent en silence : Nizar Mesbahi et Khalil Rouas. Le premier est le manager principal et le second est le directeur technique. A titre d'information, il est nécessaire de rappeler que les deux anciens entraineurs de l'équipe ont quitté Tanger pour occuper le poste de sélectionneur national du Maroc et d'Algérie : ce qui mérite la fierté de l'IRT. Les deux formations, garçons et filles, qui évoluent en catégorie excellence du sport de la balle orange marocain, accompagnées de leurs entraineurs, ont été présentées à l'assistance. Une photo-souvenir était prise avec le comité à cette occasion.
Un effectif rajeuni
Contrairement aux saisons écoulées, l'effectif a été rajeuni et très peu de recrues sont enregistrées. Comme l'ont déclaré les managers, la formation seniors joue cette année avec les jeunes des catégories inférieures. Ils ont aussi expliqué qu'actuellement, l'IRT occupe une bonne quatrième place au championnat et que l'objectif tracé était la qualification au play off. A l'issue de cette présentation, un point de presse devait avoir lieu avec toutes les composantes de l'IRT. Les collègues de presse avaient des questions intéressantes. Les uns voulaient d'une part savoir où en étaient les relations comité-corps élus, les autres, connaitre les raisons de l'inexistence d'un comité directeur omnisports, d'autres se demandaient pourquoi le comité n'avait pas une vraie politique de marketing pour sortir de la crise, et ignoraient pourquoi à Tanger, le sport et la politique se retrouvaient mêlés. Avec aisance et beaucoup de franchise, Abdelouahid Boulaich a répondu, en dressant un tableau de toutes les réponses. Tout d'abord, il a expliqué les mauvaises relations de l'IRT avec la commune de Tanger ville dont le conseil a mené une véritable guerre avec le club pour des raisons inconnues se traduisant d'une réduction de la subvention puis de sa suspension. Il a regretté aussi l'absence d'un comité directeur omnisports pour résoudre les problèmes d'ordre financier de l'équipe. « A Tanger, il n'y a pas seulement le football. Mais il y a le basket et le volley qui sont à l'étalon supérieur du sport national », a-t-il dit. Quant à la question sport-politique, il a déclaré que la plupart des dirigeants du sport marocain émanent des partis politiques et que même le ministre de tutelle venait de la politique. « Nous souhaitons voir un jour l'indépendance du sport », a-t-il ajouté. Puis, pour la politique du marketing, il a regretté que Tanger, deuxième pole économique du Maroc, n'arrive pas à subventionner le sport.