Lors de son passage dans l'émission Un monde, un regard, diffusée sur Public Sénat et animée par Rebecca Fitoussi, l'ancien juge antiterroriste Marc Trévidic s'est livré à des critiques sans équivoque à l'égard du régime algérien. Il a notamment déclaré : «Ça fait plaisir d'avoir vu Bachar renversé, j'aimerais voir le régime algérien renversé. Qu'on ne nous dise pas que ce n'est pas une dictature. Les gens de la DRS (Département du renseignement et de la sécurité) [...] des gens qui mettent un écrivain en prison, c'est n'importe quoi.» Ces propos sans précédent traduisent une dénonciation claire de ce qu'il perçoit comme des pratiques autoritaires du régime algérien en place. M. Trévidic fustige notamment la répression des libertés fondamentales et l'emprisonnement arbitraire d'écrivains et d'opposants, symboles, selon lui, d'un pouvoir oppressif incarné par des structures arbitraires. L'ancien magistrat, dont l'expérience au cœur des affaires terroristes a forgé une vision intransigeante des régimes qu'il considère comme des menaces pour la stabilité et la justice, n'hésite pas à assimiler le gouvernement algérien à une dictature. Ce point de vue, bien que peu exprimé, reflète une position critique de plus en plus répandue parmi certains observateurs internationaux, qui condamnent les atteintes aux droits humains et les entraves aux libertés d'expression en Algérie.