Il n'y a qu'un seul et unique derby au Maroc. C'est Raja-Wydad ou Wydad-Raja. Tout autre match de notre championnat qualifié de "derby" ne l'est pas, il leur manque l'essence du derby Casablancais : le paroxysme de la passion et de l'intensité au plus haut degré.
Se cacher au hammam le jour du derby !
Il y a des Rajaouis et des Wydadis qui ne peuvent même pas suivre ni sur les gradins, ni par télévision ni par radio le match. Certains se cachaient dans les Hammams à l'heure du match. Recevoir le résultat cash est plus supportable que de souffrir les 90 minutes du jeu !
Deux points perdus !
Le derby est fixé au 21 mars, ce n'est pas loin, c'est à la fin de la semaine prochaine. Les deux acteurs sont en tête du classement. Le Wydad vient de perdre deux points à sa portée. Le Raja avait fait de même il y a quelques jours.
Un derby aérien !
Leurs chemins se croiseront dans le ciel. Le Wydad est en partance pour la Guinée, le Raja pour la Zambie. Le Wydad a quitté le Maroc, samedi dans la mi-journée, le Raja le fera lundi. Le retour sera immédiatement après la fin du match, le Wydad, mardi, le Raja, mercredi.
Une cotisation à couleur verte !
Tout ça pour le derby, pour le match qu'il ne faut pas perdre d'abord, et il est souhaitable ensuite de le gagner. Le Raja, en difficultés financières, sur pression de Sellami, a dû recourir à la fameuse "cotisation" pour réunir les frais du déplacement.
Le grand absent !
Mais un absent de marque manquera le rendez-vous : le public. Or, c'est ce public qui faisait la beauté, l'intensité et la beauté du spectacle. Les joueurs se sentent orphelins de leur appui psychologique.
Les réseaux sociaux pour préchauffer les joueurs !
En période du Covid-19, le relais du poussoir psychologique est joué par les réseaux sociaux. Les joueurs y sont présents. Les mots y sont virulents. Un langage guerrier, combatif et combattant harangue les joueurs. Un derby verbal sur les réseaux sociaux avant le sportif sur le terrain. Mais auparavant, il faut assurer les conditions d'avant-match.