L'Administration Biden a mis fin à la rumeur. Malgré la ridicule guéguerre médiatique algérienne, les spéculations des occupants de la Mouradia comptant sur un revirement de la politique étrangère américaine, et les gesticulations d'une extrême gauche espagnole immature campant sur des positions obsolètes quant à la marocanité du Sahara, Washington réaffirme son engagement dans les «Accords d'Abraham». Ce qui revient de facto à maintenir la reconnaissance américaine de la souveraineté du Royaume sur ses terres qui ne figure pas, comme l'espéraient les ennemis de notre intégrité territoriale, parmi les décisions à réviser par les nouveaux occupants de la Maison Blanche. Si cela prouve une chose, c'est que la foreign policy des USA n'est pas une affaire d'égo, mais d'institutions. Les décisions y sont prises dans une optique stratégique, et non pas sur des considérations tactiques liées à l'immédiateté, et encore moins sur des sautes d'humeur. Cela prouve également l'efficacité d'une diplomatie nationale qui a pu, avec le temps et le travail acharné, convaincre de la validité, du réalisme et de la justesse du plan marocain pour la résolution du différend sur notre intégrité territoriale. La décision de l'Administration Biden publiée sur le site de la Maison Blanche et donc gravée dans le marbre gris de la diplomatie américaine, met un terme aux illusions des détracteurs de notre cause nationale, mais aussi à la frilosité de certains pays (notamment européens) qui préféraient se calfeutrer dans leurs positions ambiguës sur cette question, le temps de jauger le sens du vent et des puissants. Mais jusqu'à quand ? Il ne faudra en effet pas s'étonner de les voir emboîter le pas aux USA et annoncer l'ouverture de nouvelles représentations diplomatiques à Laâyoune ou Dakhla. Plus que jamais, la caravane Maroc poursuit sa marche d'un pas sûr... n'en déplaise à ceux qui persistent à vouloir se voiler la face. Mustapha BOURAKKADI