C'est le flou, le brouillard absolu concernant la reprise de l'enseignement présentiel au lycée Descartes de Rabat. Les parents d'élèves appellent à l'aide. Il n'est pas sans savoir que la rentrée scolaire a été, cette année, inédite et compliquée, crise sanitaire exige. Suite à l'enregistrement de plusieurs contaminations au sein du lycée Descartes de la capitale, l'établissement a dû suspendre les cours en présentiel et se remettre au e-learning. Une décision qui avait au début suscité la colère des parents, avant de laisser place au désarroi.
Aujourd'hui, face au doute et l'incertitude qui s'installent quand il s'agit de l'avenir de leurs enfants, les parents d'élèves du lycée ont adressé une lettre ouverte, dont une copie a été communiquée à l'Opinion, où ils déplorent l'état stationnaire des choses.
« Depuis la rentrée scolaire qui a été amputée d'une semaine, les élèves du lycée Descartes ont subi plus de 600 tests PCR, le lycée à heure d'aujourd'hui a totalisé plus de 60 jours de fermeture. Les élèves ont été forcés à l'enseignement distanciel avec tout ce que cela comporte comme inconvénients psychologiques (enfermement, isolement social, stress, et bien d'autres) », peut-on lire dans la lettre.
En effet, à ce jour, aucune date pour la réouverture du lycée n'a été avancée. La lettre note que « les élèves et leurs familles semblent être au centre d'un conflit dont les tenants et les aboutissants sont ambiguës »
« Dans moins de quatre mois les bacheliers du lycée Descartes subiront les mêmes épreuves que leurs camarades en France, où malgré́ le confinement total du pays, l'enseignement a été maintenu » : se plaignent les parents.
Un appel à l'aide
Ne cherchant même plus à savoir qui sont les responsables ou prendre parti, les parents souhaitent juste sauver l'année scolaire de leurs enfants.
« Nous adressons cette lettre à toutes les bonnes volontés, à toute personne sensible au bien- être et prenant à cœur l'avenir de jeunes marocains mais aussi de jeunes enfants d'autres nationalités ayant fait le choix de vivre et de scolariser leurs enfants dans cette ville, dans cet établissement. Aidez nos enfants à reprendre une scolarité normale ou proposez nous toute autre solution », conclut le communiqué.