Les autorités locales ont décidé de suspendre les cours en présentiel au lycée Descartes jusqu'à nouvel ordre pour non-respect de la distanciation, a indiqué la direction dans un courrier adressé aux parents d'élèves. A la veille de la fin des vacances scolaires, la direction du lycée Descartes a surpris, lundi soir, les parents des élèves en annonçant que suite à une décision des autorités locales, tous les élèves seront placés en enseignement distanciel, et ce, suite au non-respect de la distanciation sociale au sein de l'établissement. Sans contester explicitement ladite décision, les responsables du lycée ont indiqué que pendant les vacances «tout a été mis en œuvre pour renforcer encore le respect du protocole sanitaire» qui a été communiqué aux parents dès le début des cours, en application des circulaires des autorités marocaines : «rénovation de toute la signalétique, inaccessibilité de certains mobiliers extérieurs, vérification de la distanciation d'un mètre entre élèves, soit 4m2 par élève...», précise la même source. Et d'ajouter que l'établissement a même commencé à équiper les tables d'un plexiglass «afin d'offrir une protection encore plus marquée aux élèves». Vu la brusquerie de cette décision, la direction a informé les parents que pour permettre aux professeurs et aux élèves de s'adapter à ce changement de mode d'enseignement, «les cours ne pourront débuter que mercredi matin 4 novembre à 8h». Cela dit, il convient de noter qu'en début du mois dernier, les parents d'élèves ont exprimé leur insatisfaction vis-à-vis de la qualité des cours à distance du lycée, qui selon eux, accusent plusieurs manquements au niveau de la programmation. Dans une lettre adressée au proviseur, ils ont revendiqué un dispositif d'enseignement à distance de qualité en mettant en place des moyens de communication qui seraient en mesure d'habiliter les apprenants à interagir avec leurs professeurs et leurs camarades, sachant que le lycée français a suffisamment de moyens pour le faire. « Nous, parents d'élèves du lycée Descartes, vous demandons à ce que nos enfants puissent bénéficier des cours même lorsqu'ils seront à la maison (semaine en autonomie ou en enseignement EAD 100%) », avaient-ils demandé à l'administration.