De nombreux cinéphiles marocains optent de plus en plus pour l'IPTV, cet outil digital qui permet d'avoir un accès diversifié aux chaînes de télévisions aussi bien nationales, régionales qu'internationales, à des prix imbattables. Le marché Internet Protocol Television (IPTV) connaît une croissance rapide vu le nombre des cinéphiles qui recourent à son usage. En ce moment, c'est la tendance convoitée des télévores marocains qui se laissent séduire par les opportunités que présentent l'IPTV, spécialement pour les amateurs de football et de différents genres de documentaires. Offrant le meilleur rapport qualité/prix, l'IPTV est l'un des services permettant d'accéder à la télévision par le biais d'Internet, contrairement aux formats traditionnels de télévision terrestre par satellite et par câble. Dans le détail, l'IPTV envoie des émissions et des films au moyen d'une suite de protocoles Internet sur un réseau à commutation par paquets, tel qu'un réseau LAN ou Internet, permettant de bénéficier d'un très large catalogue de chaînes, se comptant par milliers. Ce fut, par ailleurs, une technique de plus en plus répandue dans les quatre coins du globe, notamment avec l'avènement des réseaux sociaux. Quand le foot est la principale attraction Nombreux sont les Marocains qui recourent à l'IPTV rien que pour facilement accéder à des bouquets de chaînes sportives sans pour autant payer autre chose que sa redevance TV. Ce qui laisse place à une multitude de questionnements relatifs à la légalité de ce système de télévision vendu à un prix symbolique, pour ne pas dire beaucoup moins cher que les dépenses des grosses chaînes de TV pour attiser la convoitise de leurs spectateurs. Le système IPTV reste tout de même illégal, malgré le fait qu'il se soit développé et popularisé grâce au bouche-àoreille. Or, il n'est pas difficile de convaincre certains Marocains de franchir le pas de l'illégalité quand le tarif annuel à l'IPTV peut parfois être le même que celui payé par mois, et ce, rien que pour certains bouquets spécifiques. L'IPTV, un bien pour un mal Pour de nombreux vendeurs d'abonnements IPTV, cet outil leur a permis d'avoir des recettes constantes et un chiffre d'affaires stable. Mais qu'en est-il des vendeurs de bouquets numériques classiques ou même des réparateurs de paraboles ? Face à l'émergence massive de l'IPTV et l'absence de textes de lois définissant le champ d'action de ces vendeurs et de la légalité de cet outil, ces derniers seront bientôt classés aux archives car leurs services ne sont plus assez demandés. Ils doivent, décidément, suivre l'évolution et s'en aligner car plusieurs membres de la société décident d'abandonner le système classique des antennes et des paraboles pour le remplacer par un moyen des plus performants et sophistiqués. Siham MDIJI