Au moment où le débat sur l'efficacité de la Chloroquine prend de l'ampleur au Maroc, une nouvel évènement vient rassurer les partisans de son retrait du protocole thérapeutique du ministère de la Santé. L'étude britannique anti-Hydroxychloroquine ,est publiée dans une célèbre revue médicale. La très polémique 'étude «Recovery» sur la Covid-19 vient de publier ses résultats dans la revue scientifique « The New England Journal of Medicine ». Celle-ci conclut que l'Hydroxy-chloroquine n'est pas du tout efficace contre le Coronavirus en précisant qu'elle ne réduit pas la mortalité. L'étude britannique prend la forme d'un « essai de plateforme aléatoire », basé sur une approche comparative déterminant l'effet des traitements aux soins habituels et celui de l'Hydroxy-chloroquine sur la baisse de la mortalité de la Covid-19. Ainsi, 27% des 1.561 patients choisis au hasard qui ont reçu de l'Hydroxy-chloroquine sont décédés alors que le taux de mortalité des 3155 patients ayant pris les «soins habituels» ne dépasse pas 25%. Ceci dit, l'étude confirme que les patients du groupe Hydroxy-chloroquine étaient moins susceptibles de sortir de l'hôpital vivants dans les 28 jours que ceux du groupe de soins habituels, cette conclusion a été validée par le comité de lecture, ce qui décrédibilise davantage l'efficacité de la Chloroquine. Rappelons que le Maroc a décidé dès mars dernier, au début de l'épidémie, d'adopter le protocole à base de Chloroquine et Azithromycine. Après sept mois de crise sanitaire, le ministre de la Santé n'a pas changé sa position vis à vis dudit protocole, en soulignant dans une interview sur Radio 2M que «la chloroquine avait fait ses preuves dès le démarrage pour la riposte anti-Covid». Par ailleurs il avait souligné que chaque pays a sa souveraineté et la prescription d'un médicament relève de la liberté du médecin. Donc, c'est au médecin de dire oui je suis convaincu je traite ou bien non, je ne traite pas.