Le double attentat perpétré, mercredi, au quartier les Tamaris de fort l'eau à Bordj El kifan, à l'est d'Alger, a fait trois morts dont deux militaires et trois autres blessés, rapporte jeudi le quotidien algérien El Watan. Selon le journal, un kamikaze s'est fait exploser au poste de garde d'une caserne de la garde républicaine, située au quartier Tamaris, précisant que le kamikaze voulait rentrer dans l'enceinte militaire, mais les soldats l'ont arrêté et l'un d'eux aurait tiré sur lui. L'explosion a tué deux militaires et blessé trois autres alors que le kamikaze a été déchiqueté par la déflagration. Quelques minutes plus tard, une bombe artisanale a explosé à une vingtaine de mètres de la caserne, sur la terrasse d'un café sans faire de victimes, indique le journal. Un précèdent bilan communiqué, mercredi, par une source sécuritaire faisait état d'un mort et six blessés. Ces deux attentats n'ont pas encore été revendiqués mais la presse algérienne croit savoir qu'ils portent l'empreinte du GSPC (groupe salafiste pour la prédication et le combat), rebaptisé Al Qaida dans le Maghreb islamique. Les derniers attentats meurtriers à Alger remontent au 11 décembre 2007. Deux kamikazes à bord de deux véhicules s'étaient faits exploser séparément contre le siège de la cour constitutionnelle à Ben Aknoun et les bâtiments de l'ONU à Hydra, sur les hauteurs d'Alger. Les deux attentats, qui avaient fait 41 morts, avaient été revendiqués par Al Qaida dans le Maghreb islamique.