Il faut choisir entre sacrifier son mouton, sans risque de Covid-19, ou sacrifier les siens en versant dans une dangereuse imprudence. Le ministère de l'Intérieur vient de publier un communiqué annonçant que pour la préservation de la santé des citoyens contre le nouveau coronavirus, le travail des bouchers pour la fête du sacrifice sera bien encadré. La menace de contamination par Covid-19 reste persistante. Le ministère de l'Intérieur en est conscient, comme il est conscient du risque encouru par la population par la fête du sacrifice. Une fête familiale dans laquelle s'invite, la plupart du temps, un inévitable inconnu: le boucher. Le travail de ce dernier, pendant l'Aïd El Kébir, sera soumis à autorisation. Ce document ne sera délivré qu'aux professionnels et saisonniers qui vont s'inscrire auprès des autorités locales pour subir un test Covid-19. L'autorisation d'exercer leur sera délivrée si leur test est négatif. Pour rappel, généralement, les citadins marocains confiaient au premier venu la difficile tâche de sacrifier leur mouton, quand ils ne le font pas eux-mêmes. Cette année, ils ne pourront prendre aucun risque pour ne pas se mettre en danger ni mettre en danger leurs enfants ou leurs proches. Pour faire égorger le mouton de l'Aïd Al Adha, il sera obligatoire de confier cette tâche à un boucher ayant l'autorisation écrite désormais requise. Il faut aussi garder à l'esprit et respecter toutes les mesures de sécurité sanitaire préconisée pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus. Ce sont là des conditions essentielles pour un Aïd El Kébir sans risque sanitaire. Aid Al Adha : Voici le plus gros mouton « sardi » de la région de Settat (vidéo)