A l'exception de Brazzaville et Pointe-Noire, les autres villes du pays sont à l'heure de la levée des restrictions. Sauf pour le couvre-feu. A l'instar d'un certain nombre de pays africains, le Congo vient d'annoncer qu'il va procéder, à partir de ce lundi 18 mai, à un « déconfinement progressif et par paliers », a déclaré le premier ministre congolais, Clément Mouamba. Et ce, tout en relevant que la fermeture des frontières aériennes, de même que l'isolement des deux principales villes du pays, à savoir Brazzaville et Pointe-Noire, sont maintenus. Pour ces deux dernières villes, le maintien de leur « isolement » est justifié par le fait qu'elles concentrent 97% des cas positifs enregistrés dans le pays. Par ailleurs, ajoute le premier ministre congolais, la fermeture des frontières aériennes, terrestres, fluviales et autres maritimes sauf pour le transport des marchandises, décrétée fin mars dernier pour contrecarrer la propagation du coronavirus, demeure de rigueur. Et d'ajouter que les bars, les restaurants et les hôtels demeurent fermés. De même que le couvre-feu, instauré de 19h à 05H, est maintenu dans « le cadre de l'état d'urgence sanitaire ». Quant à la reprise des liaisons aériennes entre Brazzaville et Pointe-Noire, elle est reportée à une date ultérieure. Aussi, pour ces deux agglomérations, le gouvernement congolais a décidé « la reprise du travail aux heures aménagées par les employeurs, sans enfreindre le couvre-feu, pour les activités non indispensables ». En revanche, pour les autres villes toutes les mesures restrictives sont levées, sauf le couvre-feu. Quant à la reprise des cours, elle ne concernera que les classes à examens, à savoir le CM2, la 3ème et Terminale. Pour les autres classes, les cours ne reprendront qu'en septembre prochain, alors que l'université demeure fermée.