Soucieuse de ne pas réitérer la scandaleuse expérience du transport public par autobus, la Fédération de la Gauche Démocratique a tenu mardi 16 juillet, une conférence de presse, dans laquelle elle s'alarme sur la situation, à l'heure où le contrat de la société délégatrice privée, M'dina Bus arrive à échéance. Lors de cette conférence de presse, la FDG a mis en exergue toutes les défaillances enregistrés après 15 années de M'dina bus, durant lesquelles, la société délégatrice a bénéficié de plus de 700 millions de dirhams de subventions, « sans pour autant fournir le minimum requis en termes de qualités et de sécurité ». « Une insouciance criminelle » selon la FDG qui se prouve notamment par l'importation de » bus d'occasion dont une partie importante appartenait à l'un de ses actionnaires (RATP) ». La FDG va plus loin et s'inquiète notamment sur le sort qui sera réservé aux 4000 salariés de M'dina Bus, se demandant si leurs droits sont protégés (indemnités, retraites, sécurité sociale, etc…). Dans ce cadre la FGD se positionne clairement pour un retour immédiat de la gestion du transport public urbain de la ville de Casablanca à une régie donnant la priorité au bien être des casablancais. Cette gestion peut prendre la forme d'une nouvelle régie autonome ou personnalisée à créer c'est-à-dire via une SDL publique qui va directement gérer ce service. « Il en va de la nécessité de penser le transport urbain comme un service public vital et un droit pour tout citoyen de se déplacer dignement et à un tarif accessible à tous » explique-t-on du coté de la FDG