Carlos Ghosn, incarcéré au Japon pour avoir sous-estimé sa rémunération, reste PDG de Renault et aucune anomalie n'a été constatée sur ses revenus en France, a annoncé le constructeur automobile à l'issue d'une réunion jeudi de son conseil d'administration. Le conseil d'administration a déclaré que le constructeur français avait « conclu, de manière préliminaire, à la conformité des éléments de rémunération du président-directeur général de Renault et des conditions de leur approbation au regard des dispositions légales », faisant référence aux vérifications initiées après l'arrestation de Ghosn au Japon. Le conseil d'administration a maintenu le dispositif de gouvernance du constructeur automobile mis en place fin novembre. Le conseil d'administration avait décidé le 20 novembre 2018 de maintenir Ghosn comme président-directeur général, disant ne pas être « en mesure de se prononcer » sur les charges pesant contre lui. Il avait provisoirement nommé Thierry Bolloré, directeur général du groupe, pour assurer l'intérim. Au Japon, Carlos Ghosn a en revanche été démis de ses fonctions de président des conseils d'administration de Nissan et Mitsubishi.